Très beau et chaud.
Arrivée de J.J., Bernadette, un photographe du Progrès et une étudiante américaine, Judith Gleichmann. Emmenés au limonaire. De là, déjeuner dans un restau du Bois de la Roche (grenouilles). Retour au château : Hélène leur passe des rushes – dont ceux du limonaire d’hier. Gilles arrivé ce matin et Jojo aideront Joëlle à tirer ce soir les premières pages.
À Lyon avec J.J. Il doit y voir à 5 h Georges Guy – pas vu depuis 1945 ! Au Progrès. Il me reconnaît : « Bonjour, M. Weil ». Très sarcastique (l’ancien Guy) – épaissi, plus rien de jeune dans l’allure, en costume clair. Prof de français aux Etats-Unis dans le Vermont. Me dit qu’il a connu John Cage grâce à une lettre que je lui avais envoyée – à laquelle il ne m’a jamais répondu. Dit qu’il écrit, mais que ses écrits seront posthumes. Demande des nouvelle de Duberry, Colette Herbulot. Veut me voir peut-être à Paris. Paraît tout à fait hostile aux « carrières » parisiennes, au théâtre tel qu’il est.Me conduitavec 1 ami de J.J.au métro pour Perrache. Premier métro lyonnais.
Georges GUY: son beau-frère suicidé il y a 5 ans, sa sœur morte depuis. Il élève ses 5 neveux et nièces.