Partis pour Angers. Arrivés à 6h à travers des villages remplis de procession, de foules auprés des cimetières etc… Hotel d’anjou. Diner chez la tante Fernande avec sa belle fille Jeanne, son petit fils Claude et la mère de sa belle fille. Identifié des photos de famille.
Partis vers 10h. Direction Tours. Toujours trés beau. Vers 11h30 à Saché chez les Davidson qui nous invitent à déjeuner en plein air. Alors arrivent les Calder – d’Amérique (de Paris par la route). Le fils me donne ma première leçon de motocyclette. Chute. Départ à 2h. Arrivée à Paris à 9 h après une halte à Illiers-Combray (la maison de tante Léonie).
Le fils de Sacco est mort (dépêche de D. Farran de N.Y.).
Lyon. Interview à la maison de la culture. De là, aux Mutilés où des élèves d’un cours technique m’interrogent sur la pièce. Puis, assemblée des responsables locaux (correpondants) de la Comédie. Pierre Vial et moi répondons à leurs questions. Projection d’un montage sur 3,1416 fait par Rajak. Très bon. Couru diner à 3 (Béi, P. Vial et moi) chez Fleurence. Un vieil ivrogne chantait: »C’est la pince-pince… ». Après dîner, retourné aux Mutilés. Filage complet de la pièce. 1ère partie encore faible, mais l’impression maintenant (la mienne) est bonne.
Conversation sur le filage d’hier avec JB Manessier. Trouve que les « bonzes » en accéléré ne va pas. Moi aussi. P.V. accepte les modifications.
Retour aux Mutilés. Sur la scène, PV explique les changements, me donne la parole, discussion, etc. Arrivée de Théolleyre du « Monde » : interview de PV et de moi dans un café. Train à 5 h 20 pour Paris.
A.P.ris, cdf de Gatti qui me confirme qu’il ne viendra pas le 12 mais le 25.
Dîner chez Georges (il me donne une éponge de Kolymenos). Gatti puis Mailland (lequel est inscrit au chômage et paraît assez déprimé). Dante en forme. Me garantit le succès.
Train pour Lyon. Aperçu après Mâcon la première neige (Morvan). Au Progrès, JJ me dit que le Kateb est repoussé au 12. Un peu scandaleux. Déjeuner chez Colombey avec JJ, Françoise et Bernadette puis les Kateb, puis Maréchal. Grandes retrouvailles avec le Mufti (carte à Dante à Berlin).
Saint-Etienne aux Mutilés. Interview par RTL. Fleurence, là, parle aussi.Hier était venu pour 1/2 h, est resté 3h, me dit-il. Location, pas terrible me dit la dame.
Répétition de 5 à 7 : un acteur (ouvrier) se blesse à la tête avec une pelle). Dîner avec P. Vial. Enchaînement le soir avec lumières et son. Musiques insupportables. Sentiment de solitude – et de doute. 117 effets lumineux, me dit P. Bono et 45 chargements (plus que de scènes).
Marché, transi, jusqu’à la gare.
Pluie de neige.11 novembre.
Mutilés. Dejeuner Vial.
Re Mutilés. Obo viendra. Dîner vite. Répétition générale devant une centaine d’invités dont Fleurence et sa femme. Tout bien passé. La salle réagit comme à Guignol. Soulagement de l’auteur. Fleurence assez tendu : la réalité de l’histoire l’a frappé en plein (on me dit qu’il a peur que les gens ne le confondent avec Recouvrance).
A la Plage, avec tous.
Froid et pluvieux.
Déjeuner au Paris avec Manessier et A., P.Vial, Dubreuil, JL Mantout et J. Brunet.
Arrivée à 16h de Damamme.
Au Progrès, réception par Collonge, directeur local (P.Vial, Manessier, J.J. Lerrant, S. Delattre, les Toussaint, Champagne.
20 h : Mutilés. Tous là, la famille, Le Bolzer, Croizard, Penent, Chateauneu, Chandet, Hocquard, Pays, Bosc, Kristo, M.H., Rapinet, sauf Obo, Koenigseder et Poggio. Télégramme de Gatti.
Vu Attoun, S. Raquin, Liliane, au café algérien.
J’entends les applaudissement. On crie « L’auteur ! ». Réception ensuite. Quelle fête ! Lerrant, Liliane, etc. Interview pour France Culture de J. Dasté, Vial, Chaupin, JJ et moi.
Cadeaux aux comédiens (tradition).
Ariane Béi la Mutter et Chandet parties par le train de midi 30. Allé aux « Arts ». Dej. avec Kristo, Martine, Marie Hélène. J Brunet nous emmène à la maison de la Culture: interview en direct pour la radio Rhone-Alpes.
Déambulé et vaguement diné avec les 3.
Mutilés. Assis au dernier rang, j’assiste à la représentation. Une salle très attentive et qui finalement applaudit très fort. Kateb venu avec Martin Dutheil, après me dit : Tu fais une percée, là. Tu vas en faire d’autres. Me déconseille de venir voir tout de suite sa pièce à Lyon. Plus tard. Elle n’est pas au point.
A la Plage ensuite jusqu’à 2 h.
P. Asso parle de ma pièce comme d’un genre français « mineur », mais respectable.
Signes: Champion, lecteur de Chateauneu. P.Vial: sa mère chantait la « chanson de la mariée ».