Catégorie : octobre 1996

Envoyé à JJ Lerrant « Le Gardien de sa sœur » avec 2 photos.

17 h Cdf de JJ Lerrant. Merci pour le texte, son texte, à lui envoyé.

Allé à la braderie de la rue Ramey (vendanges de Montmartre).

Hôpital Bichat : le Dr Hayem. S’ouvre à l’optimisme. « Ça guérira, ce n’est qu’une question de temps. » C’est la 1ère fois qu’il dit ça. Dîné à la maison, avec Peter (Kunze).

Train gare de Lyon pour Montpellier et Prades 8 h 12. Tous débarqués du train à Narbonne : incendie sur la voie. Correspondance à Perpignan. Attendu celle de 17 h 14. Moche. Venteux.

Beau, venteux. Visite du Dr Vilatte : pense que c’est une tendinite. Demande une radio, qu’il fera suivre d’une ou 2 infiltrations.

Photo de la pioque, dormant. Allé faire une radio de l’épaule chez Dr Bibo : « tendinite ».

En faisant les courses en ville, empiété sur une propriété privée. Interpellé par le proprio (86 ans, ancien coiffeur) ; il finit par l’excuser, me donne 2 kakis qu’il cueille, déplore de n’avoir pas de ciseaux pour me couper une grappe de raisin – me parle de sa vie : « Devinez combien de permanentes j’ai faites en un jour… 32… C’était un jour de fête naturellement ».

À déjeuner chez Ariane, les Olivier (de Féral). À dîner à Vernet, au « Pommier », les 3 Lask (elle prépare une thèse sur les j. d’Auschwitz et leurs descendants. Je l’aiderai).

Avec Ariane, sans les enfants gardés à la maison, partis pour le château Penent (Moulis, 200 Km). Arrivés vers 13 h à St-Girons. Déjeuné. Repartis aussitôt pour Moulis. Visite de la tombe (un monument fermé) – de la chapelle (fermée pour cause de vandalisme et vol) et du château fermé (M. Pierre, le magistrat fou, a donné l’ordre de ne laisser entrer personne, même de la famille comme Michel Heuillet », dit le fermier Marcel, abondant en paroles. Appris de petites choses. Retour à Prades sous la pluie à 19 h 30. Pendant cette absence, Marion a écrit une « histoire », celle d’un camembert qui a peur d’être mangé.