Danielle a déménagé depuis juillet, m’a dit Toussaint. Par Monloup, j’ai l’adresse : 137, av. de Versailles.
Catégorie : octobre 1968
3 octobre 1968
Rapinat : « Tu sais comment on appelle Thérond, directeur d’un hebdo de cuisine ? Roger Graillon ! »
4 octobre 1968
A Mexico, une consœur journaliste italienne, Oriana Fallaci s’est fait blesser par les flics et militaires mexicains pendant les manifestations (20 à 40 morts).
9 octobre 1968
A la TV, débat sur l’antisémitisme : beaucoup de banalités. Un seul se détache, Elie Wiesel. Tout ce que je pense.
10 octobre 1968
Rue de Téhéran, chez Maeght : vernissage Calder (mobiles, « flèches »). Ensuite, au buffet de la gare de Lyon : dîner en l’honneur de Calder. Au moins 150 personnes sous le décor 1900. Calder se lève à la fin : « Merci au chef de gare ». A la table, Gabriel Monnot, de la Maison de la culture de Bourges et sa femme, le peintre Rebeyrolle, gros buveur sympathique. Parlé de Mai.
Calder part demain pour N.Y. et Mexico : un stabile de 25 m à installer. Vu Jean Davidson qui a fait éditer à son compte son livre: « Le travail des autres » que j’avais révisé.
14 octobre 1968
Vu Bellour – qui prépare les œuvres complètes des Brontë. On en fera quelque chose dans Match (avec Litran)
Cdf de F. Verny: le n° de Maquet dont elle me dit: « il boit, ce garçon »
Cdf de Marie robinet, ma secrétaire éternellement absente. Elle attend un enfant. mais il ne faut en parler à personne.
17 octobre 1968
Le Figaro ne paraît pas aujourd’hui. Grève contre J.P.
Manifestation des lauréats noirs sur le podium des J.O. à Mexico : tête basse, le poing ganté de noir levé.
19 octobre 1968
Cdf de Gatti. La Route ? Pas disponible avant la semaine prochaine. Rappellera. La « Passion » change de titre et devient « Passion en violet, jaune et rouge » (menaces des autorités franquistes)
20 octobre 1968
A propos du mariage Onassis – Jacqueline Kennedy, Dubois : « C’est une poule ! »
25 octobre 1968
Quatre rédacteurs en chef adjoints nommés : Mauge, Chargelègue, Mazoyer, Lavigne. Béi suggère qu’on millésime désormais les promus.
La récompense de bons et loyaux services pendant la révolution