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1965 août 1965 carnets

3 août 1965

Départ à 7 h. A Grenoble, arrêt Seyssinat Percevallière. Trouvé Mme Toussaint, Mme Gatti, Stéphane et, plus tard, revenant des courses, le doux Bernard. Mme Faure est là aussi. Bernard refait de la lichenologie ; il veut monter aux arbres… Déjeuner sur l’herbe vers Voreppe.

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4 août 1965

Paris. D’Italie, Dante veut le texte (que je n’ai pas écrit).

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5 août 1965

Valo me dit que « Minute » a éreinté « Alcatraz » il y a une ou deux semaines (court entrefilet, paraît-il). Rapinat rentre. Me reproche, elle, les mots précieux.

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6 août 1965

Hayange.

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9 août 1965

Retour Paris. Travaillé à l’Affiche rouge.

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11 août 1965

Visite de Hautier (officier de la Légion d’h., svp), retour de Saigon, via Pékin et le transsibérien. (Séparé de sa femme et de son fils qui vivent à New York : elle ne supporte pas, dit-il, Saigon.) Il a grossi, mais reste moralement identique à soi-même : le voyage, les filles. Il est gaulliste : la politique extérieure du général Charles le ravit. « Quand on voyage, on sent que c’est une bonne politique ».
Ecrit à Dante que Manouchian aura du retard.

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12 août 1965

Dans le Figaro littéraire, article de l’Estange sur Alcatraz assez élogieux – sauf sur le rêve « franchement assommant ».

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13 août 1965

Rêvé : je disais à quelqu’un qu’il avait écrit le plus beau poème français, le bateau ivre. Mais ce quelqu’un était Gatti.
Lettre de Bersalon – avec un article la Dépêche sur Alcatraz, fait par Mauriès.

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14 août 1965

Rédigé scénario Affiche rouge, d’après le découpage de Dante (plus mes propres ajouts). Encore la fascination de l’occup., comme dit Beï.

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16 août 1965

Dans l’Express, un article de 29 lignes sur Alcatraz – par quelqu’un qui ne l’a pas, ou, s’il l’a lu, ne l’a pas compris – pour conclure que c’est « un document » plus qu’un roman. Il y a du fiel là-dedans : il n’est pas bon qu’un journaliste « trahisse ».