Petits métiers d’Espagne : un piano mécanique sur une voiture à cheval, un bébé dormant parmi les hardes et on vit aussi le rémouleur.
Catégorie : août 1957
Genou enflé. Impossible de continuer ainsi.
Fait connaissance de Dick et Elisabeth, couple de gringos en voyage de noces. Lui, barbu, elle, lunettée.
À Collioure chez Sabathier qui y est depuis 8 jours. Déjeuné avec lui.
En compagnie des deux Ricains corrida à San Felin avec Martorell. Très mauvais. Un taureau estoqué qui ne voulait pas tomber, le matador lui caressant le mufle.
Passé chez Jeff. Lui ai remis les nouvelles à lire. Ensuite, lui, Michèle et les Ricains et nous dîné à l’hôtel de Colella.
Avec les gringos, dîné chez Jeff.
Note de l’hôtel : 6 000 pesetas. Impossible de rester jusqu’au 15, sauf si on trouve de l’argent.
Etant donné que l’Américain nous avance 20 000, nous restons sur la Costa.
À Palamos avec les Américains (Richard Levine m’a prêté 20 000 F). Chez Jeff. Il a trouvé les « nouvelles » « effroyablement mal écrites ». Ce que je n’oserai prendre pour un compliment.
Rotation des Allemands de l’hôtel. Tous les 11 jours dans un ordre bavarois.
Avec les Ricains et Kessel, au phare de Sabathier, dîner. Foutaises, tables tournantes, tours de cartes, etc. Essayé de faire tourner une table au Gelpi ensuite, avec demi réussite.
Dernier bain. Les Ricains partis pour Barcelone, Madrid, Paris et N.Y.