Obsédé par le nom de Huston et la photo que m’a montrée dans le train la professionnelle.
À La Route, de 11 h à 4 h. Très chaud. Dépoussiérage (pour le futur acheteur). À la maison, 28° au salon, 30 au grenier.
Catégorie : mai 1990
Envoyé premiers exemplaires du Journal (12 F). Passé à la Parole errante. Pris 25 ex. Fait envoyer le Journal à Chevalier, Duret, Gendron. Cdf de JJ à Peninou : date de vente encore incertaine.
De là, à « Aujourd’hui Paris » le journal de Clerc et Delannoy. Allé déjeuner chez Georges. Distribution de Grand Jour, etc. Retour 18 h. Cdf Libération, Marion Scali : me dit que c’est Kravetz qui va faire le papier sur le journal.
Envoyé des journaux. 30° au grenier. Cdf de Clerc, de Moreau, à la Parole, à Penent (RV demain). Reçu un reçu de 500 DM de « Brot für die Welt » : P. Kunze a dû leur donner la prime envoyée par Libération et m’envoyer le reçu. Une volonté de ne rien me devoir ?
Cdf de Lask (de Rodez). Cherche un titre pour son expo. Envoyé.
Cdf de Lacombe : on part pour Marseille mardi. RV le mercredi avec Gatti (sa pièce montée par Georgio). Autre Cdf : mardi aprèms. 17 h visite de Penent. Critiques du Journal. Vision pessimiste de la politique dans les 10 prochaines années. Déprimant plutôt.
Cdf à JJH, Hélène (pour le voyage à Marseille : tél., hôtel). Loué une voiture à St-Lazare (309 Peugeot) pour aller à La Route demain. « Vous êtes pardonné ».
À La Route avec Truc et Romero (qui repeint les volets toute la journée).
Ramené la voiture de location chez Hertz. Au magasin, signé des PV d’assemblées avec Gilbert. Cdf à JJH pour qu’il n’oublie pas de téléphoner à Fournel la sortie du journal. Les NMPP le diront jeudi ou vendredi. Tél. à Fournel.
Temps rafraîchi. Orages nocturnes.
16 h 30 en voiture pour Marseille avec Gilles et Claude. Cl. conduit la vieille DS, qui prend air de partout. Gilles lit le Grand Jour. Dîner à Vienne. Avignon 1 h du matin. Hôtel.
Peu dormi. Levé 7 h. Marseille. Cherché la maison Dante, 17 bd du Pac (13e). Une heure et plus. La maison sous le soleil, en haut des marches, un Gatti en forme, réjoui (allant porter son compost au jardin), Alexandre le yogiste, la copine de Rostain répétitrice de musique, d’autres, puis Georgio et JJH. À table, Dante accepte d’enthousiasme le projet de Georgio. À moi : « Tout le monde ici a ton journal, moi pas ! ». L’aprèms, avec JJ, Marseille : le quartier barricadé jusqu’au 2e et cerné de murs, l’église hideuse et réaliste socialiste-maoïste dans le sous-sol de laquelle répètent les stagiaires : un chœur de baudets chantant Monteverdi. Les vestiges du port grec, le vieux port.
Repartis vers Montpellier. Dîner à Arles. Vers minuit couché près de Nîmes dans le couvent habité par les parents de Claude.
Bien dormi. Visite de la maison. Déjeuner. Gare de Nîmes. 16 h 12 pour Perpignan. Dans le wagon, mon voisin un franco-américain bavard, sympathique et raciste épidermique. Discussion, grandes poignées de main. Train de Villefranche 18 h 33. A. et les piots à la gare. Il pleuviote sur le pays.