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1960 carnets septembre 1960

1er septembre 1960

Après un incident burlesque avec le concierge me réclamant mon passeport, bonne nuit. À 10 h 30, dans une carrière à 20 Km de la ville, pour les extérieurs. Générique. Chute de pierres. On attendait un nuage. Sandwich à midi. 3 plans faits. Dîner au Tourist. Séance de travail chez la Consuline avec les mêmes, plus Larry. Lecture des « Fleurs du mal » – chaque soir par hygiène.

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2 septembre 1960

Pas allé ce matin à la carrière. Au marché, lavé voiture. L’aprèms, emmené Sabine Larry, ses 2 gosses, La femme de Boulier, l’assistant de Julliard. En haut de la carrière, scène de bataille entre deux déportés avec Herbert Wochinz en SS. Très bon, avec la perspective de la carrière où travaillent les figurants.
Le soir, chez Ulrich, plus Javochett, poète slovène.

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3 septembre 1960

Décidé hier que nous partirions seuls à Venise, Mme U. et moi. A midi, descendu à Vreniadia ( ?) pour déjeuner dans une auberge (les autres mangent sur le terrain). Le soir, projection.

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4 septembre 1960

Parti à 8 h avec Mme U. pour Venise. Arrêt à la douane (complications pour l’appareil photo, pas là, la voiture Ulrich pas là, etc.). Lido, hôtel des Bains. Des heures à poireauter dans le hall de l’Excelsior, foire aux vedettes, tourbillon de futilités et d’extravagances. Dîner à l’hôtel des Bains, sinistre local, funèbre, affreux de convenance. Mme U. : « Je vous le dis, Joffroy, l’homme n’est pas bon ». Très pessimiste ! Il n’y a rien, dit-elle, et je le savais depuis vingt ans.

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5 septembre 1960

À Venise, achats. Il pleuvait. Je me rappelais avec qui aussi quitté le sinistre hôtel des Bains pour le Dardanelles. Vu le film de Cayatte à la salle de projections de la presse, « le Passage du Rhin », mauvais. Dîner avec les Diwo et Mme U. à Venise, après avoir frété un taxi chriscraft. Retour à 2 h du matin avec un vaporetto très lent, omnibus, par le Grand Canal désert et superbe.

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7 septembre 1960

Gatti : « Moteur ! Action ! ». Studio, scène de la prison, de la Schreibstube. Temps trop mauvais pour la carrière.
Blech marchant dans sa chambre (on l’entend) sans doute pour apprendre son texte. Quatre journalistes viendront demain : la voiture de la production envoyée à Venise. Durckheim (Cinémonde), J. Fabre (Libé), Lachize (l’Huma), Cynthia Grenier (journaux américains ( ?). Suis nommé chef de publicité (4 000).

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8 septembre 1960

Pluie. Fatigue. Histoires : Obolensky pas content des 3 000 dinars qu’on lui donne (on lui avait dit 4 000) ; Mme U. mécontente du triangle rouge apposé sur la poitrine de David-Negroni (il n’est pas politique), proteste. Dante fait un éclat. Elle quitte le plateau et menace d’arrêter le film. Va et vient de Fargier et moi pour arranger. J’y réussis enfin. Mais il y en aura d’autres.
Arrivée des journalistes : Durckheim, J. Fabre et Lachize. Dîner au Bellevue avec Mme U., eux, Dante, les Yougoslaves et le metteur en scène du 9e cercle.

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9 septembre 1960

Soleil. Avec les journalistes, Beï, Sabine Larry et les enfants à la carrière. Puis, déjeuner avec eux dans une auberge. Sabine, que Mme U. déteste pour sa « fausse simplicité » dit-elle, est énervée. Parlé à Obolensky qui boude. Raccommodé.
Vu les épreuves ce soir. Excellent. Dîner journalistes français et yougoslaves.

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10 septembre 1960

Beau temps. Conduit J. Fabre au train. Carrière : plan du rat. Gatti, buvant au goulot, avale une guêpe. Il est piqué à la lèvre qui enfle. On lui met de l’alcool, de l’oignon. Tatiana, sœur de Lubo, dit : « Avec cela, vous ne pourrez plus baiser avant une heure ». Dîner avec Nicolas.

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11 septembre 1960

Musée de la Résistance, près de Bellevue, dans le parc Tivoli, photos de , proclamations, armes, etc. Très beau. Déjeuner à Bled sous une tonnelle (50 Km de Ljubjana). Fait ensuite le tour avec Obolensky et Beï, à pied (7 à 8 Km). La résidence de Tito. Sur la route, le garçon qui disait à l’autre qu’il ne fallait pas nous le dire.