Train pour St-Gervais. Chez la sœur de M.C. à Passy. Devant le Sancellenoz, sana de riches, un ouvrier dans le car : « Ils ont beau faire, ils sont comme les autres. Ils sont tubars aussi ».
Catégorie : février 1957
9 février 1957
Car pour le Fayet. Train Paris.
15 février 1957
Chez Guérin pour le genou. Ponction et cortisone.
Le gouvernement gagne la partie algérienne devant l’ONU. Pas d’intervention. Mais le problème reste béant.
16 février 1957
A l’Alliance française, vu « les Coréens » de Vinaver. Faible. Journée de fatigue et de tristesse, accentuée par un coup de fil à Hayange et des disputes ici.
17 février 1957
Ciné la Pagode : « Que viva Mexico » d’Eisenstein – en version abrégée (Time in the Sun), un Charlot boxeur et Symphonie mécanique sur une musique concrète de Boulez.
21 février 1957
Terminé révision des nouvelles (une guérison).
22 février 1957
Danielle téléphone que Bernard a eu le Prix Fénéon (peinture – en littérature, c’est Michel Butor). Berne-Joffroy a décroché l’affaire. Envoyé un message de félicitations – puis coup de fil de Bernard au journal : « Qu’est-ce qui ne vas pas, Gros ? »
23 février 1957
Concert Boulez à Gaveau : du luth (Elisabeth ), trio de Webern et quatuor de
Un autre de Schönberg soporifique. Boulez à New York avec Barrault. Vu Saby encore tout frétillant de son succès – Paule.
26 février 1957
Av. Colonel-Bonnet, vu Kateb émacié chez Bernard. Il voit le FLN mal en point. Progrès cocos. Avec Bernard, expo Allegon (ami de Labarthe, dont l’œuvre n’intéresse guère Saby), puis chez Drouin (Michaux, Dubuffet, Bettencourt), puis rue St-Honoré (où se trouve exposée la peinture de Bernard primée). Chez lui, avec Pagès, photo d’une de ses toiles pour un catalogue.
28 février 1957
Vu Goulon qui veut des papiers de gens de Match (sa maison est en baisse).
Sur coup de fil, je vais à Europe où, au lieu de siéger dans le jury, je suis l’interwievé des candidats. J’espère m’en être bien tiré.