A Naples, un Vésuve caché et un orage pétaradant. Escale de 10 h à 16 h.
Catégorie : mai 1961
A Marseille 17 h 30. Ouf.
A.P.ris, très calme. Mais l’orage des généraux a laissé des traces, même à P.M. (Hanoteau a violemment pris parti contre G. Bonheur, défenseur de Challe et qui voulait orienter ainsi le journal avec Farran). Téléphoné à Gatti : le film pas sélectionné à cause des événements, pense-t-on (c’est Colpi et Guisseau ensuite). Il part pour Cannes néanmoins avec Mme U et Eddy.
Après coup, je m’aperçois que nous n’avons pas échangé un mot sur le putsch d’Alger. Vu Collin – Menant qui a fait Maufrais rentrant définitivement à Toulon.
Galante a reçu une lettre d’un ami de Vernon Pike : Sabathier, soûl du matin au soir, a mis les Pike au bord de la dépression nerveuse. Ils ne savent plus comment s’en débarrasser. Finalement, l’olibrius se trouve à N.Y., sur le point de rentrer.
Il se confirme que la résistance larvée du contingent a été un facteur déterminant de l’échec du putsch.
Les Américains envoient à leur tour un homme en l’air – exploit plus modeste d’ailleurs.
Revu M, de Fritz Lang. Je me souvenais de M regardant dans la glace, du marchand de ballons et du tribunal dans la cave.
Discours de Gaulle. Vu Michaud, vidé par Mme U, et qui fait des livres avec des scenarii (dont l’enclos).
Grève SNCF et RA.P.
A la TV on parle de l’Enclos (Chalais).
Radio : l’Enclos et dans les journaux, succès.
Vu Saulnier (Tony). Parlé d’exploration et d’explorateurs. Il voudrait faire un film sur eux. En un instant, je conçois une histoire circulaire : le Temple. A écrire.
Michel Clerc apprend à Hanoteau qu’il le remplace dans sa chronique… Conséquence de la journée « des généraux » ? Hanoteau décidé à démissionner en faisant jouer la clause de conscience. Finalement, il accepte d’être relégué à Marie-Claire et 7 Jours, après une entrevue avec Prouvost. Mille s’amusait : depuis « les généraux », il ne s’occupe plus de Match.
Woyzeck, au Vieux Colombier (troupe Rodriguez – Vigouroux qui avait déjà monté œdipe de Sophocle, admirablement). Ici encore très bon, avec quelques à-coups. Ensuite, chez Tony Saulnier à boire du whisky.