« L’Infâme » démoli dans France-Soir (Dutourd), en attendant, demain, l’inévitable chef-d’œuvre de Gautier.
Le Figaro (les rédacteurs) gagnent leur procès contre Prouvost.
A déjeuner, Bernard Saby tout seul. Très bien physique et moral. Sort d’une dépression. On lui a fait des « électronarcoses ». Ne parle que de son chinois (salaire 220 F par mois !) qui a changé sa vie spirituelle. Peinture ? De temps en temps. Pense que l’abondance est idiote. On ne peut pas avoir de génie 8 h d’affilée par jour. Il n’y a qu’à regarder les grands rassemblements d’œuvres d’un peintre (Delacroix, les Vélasquez du Prado, même les 200 tableaux de Klee à Paris ces jours derniers)…
Boulez ? Le chef d’orchestre ne l’intéresse pas. Le compositeur n’existe plus. Seul Stockhausen qui est fou a quelque chose qui explose de temps en temps. Stéphane est maoïste : « On n’a rien d’autre à lui proposer. On laisse faire ». Il lui reste 2 ou 3 tableaux à vendre. Sur Boulez : « Le ravélisme !… Cette peur du ridicule, si française qui le fait se tenir dans le modéré… »
L’article de Cau sur Pompidou dans PM. Cau, l’élève de Sartre, le disciple, voilà ce qu’il a donné. Ça juge le maître (du point de vue de sa lucidité – de l’intuition).
Avec B. vu « l’Infâme » (théâtre Montparnasse). Pas très convaincant. Vu J. Bouise.
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