Avec Muchado au musée Goedi – zoo, terres cuites de Marajo, etc. 2 allemands, 1 ethnologue (Hilbert) et un « papillologue ».
Incendie à la Folha do Norte, le plus grand journal du Para. Bal franco-brésilien (Melle France : nous sommes du jury) le tour d’un bête ! d’un triste !
Catégorie : 1952
Avec la fille et ses parents à l’église, au zoo. Le soir chez Machado où se trouvait un autre journaliste belemiste.
1er septembre 1952
Avec Muchado au marché (De Caunes à la procession fluviale), puis chez Paul Lecointe, français depuis 62 ans dans l’Amazonie (place de la Trinité). Muchado me donne un exemplaire dédicacé de sa traduction de quelques poèmes de Verlaine. Avec De Caunes, chez Federico Barata, directeur des Diaris Associades : collection de tableaux et de terres cuites des Indiens du Tapayos (don d’une tête de chien). Retour à l’hôtel, carte d’un Pr. Bourdon, de Toulouse, de passage à Belem.
2 septembre 1952
Impossible de partir voir les Cayapos. Le soir, avec le Bourdon, été au « Condor », mangé le « Porto no Tucupi ». Puis au ciné, film américain de propagande.
3 septembre 1952
Macumba à l’eau. Revu Lecointe à qui j’ai donné son livre « O estato de « à signer. Le soir, vu J.L. Bost, écrivain, envoyé par les éditions Nagel pour faire un guide du Brésil.
4 septembre 1952
Vu Lecointe. Service indien (émission radio vers le Rio Xingu). Acheté deux disques de bacao. Soirée chez Machado.
5 septembre 1952
Achats. Adieux à Lecointe, Machado.
6 septembre 1952
Avion militaire 5 h 30 – Macapa 6 h 45. Maufrais à l’aéroport décidé à partir avec deux « types » (Corse et ?). Le gouverneur Janary est là à l’hôtel Macapa. Vu Gerbaud, Chavez, Maria. Le soir, les deux aventuriers (le légionnaire hongrois et le corse dynamiteur).
7 septembre 1952
Canon – mousquetade. Fête nationale. Revue à la forteresse puis déjeuner avec la famille Contreiras : vin du Portugal, champagne du Brésil, cigares, etc. Fini de boire à 5-6 h. Le père Maufrais sonné ! Ensuite, avec Gerbault et Laszlo, échecs.
8 septembre 1952
Grippé. Chez le Libanais Selim (« la Baratera »), le fakir qui dit « El Morito ! » (sur la photo d’E. Maufrais). Travail.