Cdf à Vialatte (pour RV avec Poggio qui veut le voir) et Rognoni (pour les droits des « Prétendants » que je n’ai pas encore touchés).
Catégorie : 1967
19 octobre 1967
avec « le vieux gars » Poggio chez Françoise Verny. Grasset. D’abord réticente puis positive. Il doit envoyer quelques pages. Vu ensuite Carine K.-trés en forme. amicale.
Fait deux papiers.
Cdf de Flamant : avant de marcher, demande à voir des textes de Poggio. Lui, ne sait plus quoi faire : dans 5 jours, il doit répondre sur la situation qu’on lui offre à la mairie de Nice (130 000 F, et fini la carte de presse). S’il accepte, il n’aura pas le temps d’écrire. S’il refuse, pas de pain.
Asturias, prix Nobel
20 octobre 1967
Poggio parti pour Nice.
à 11h, vu Delarue qui me mène aux RG chez le C- Lebec (ORCG). Ne sait rien.
Mille: téléphone pour le garçon Lapérouse, enfermé à Fresnes.A l’avocat Dechézelle, offre d’écrire une lettre témoignage.
21 octobre 1967
Déjeuner au Chinois rue Custine avec Davidson, venu « à 22 h chrono » participer à la manif contre la guerre au Vietnam, place de la République. Très content de mon « épissage ».
Orage dans la soirée.
24 octobre 1967
Lettre de J. Davidson, content de la manif et du texte révisé- et de Poggio avec le début du livre (et une inquiétude atrocement masochiste)
Vu Obo rue de l’Ass.
La femme de Thérond, dépression nerveuse.(Victime)
25 octobre 1967
Cdf inquiet de Poggio. A besoin du « couteau dans les reins » pour avancer. Je ne peux rien lui dire. Le texte vient d’être dactylographié, je l’envoie ce matin à F. Verny.
28 octobre 1967
A Sesenheim, mémorial Goethe, puis le Geissert, naturaliste amateur, ancien SS, aujourd’hui petit employé. Il a connu K.G. en parle, encore fasciné. Gêné devant nous d’avoir été SS, lui Alsacien. Explique qu’il est allé défendre sa « patrie ». Vin rouge. Ses enfants pas admis. K.G. lui a certainement sauvé la mise.
3 novembre 1967
Contact avec le général Tabouis (pour K.G.).
Vu J.P. toujours content du « Match de la vie ». Me dit de revenir le voir vendredi prochain pour l’augmentation.
Marie Hélène Camus et le photographe Jarnoux à la maison pour un reportage (Béi peignant des abats jours)
8 novembre 1967
Donné du sang. J’étais le seul rédacteur. Les autres doivent avoir un sang trop noble.
9 novembre 1967
Bouclage avancé.
Vu J.P. qui, d’emblée, m’accorde une augmentation à partir de novembre. « Vous voyez, je ne discute pas. »