Cdf d’Utta: Dante est à Paris. Part ce soir pour Avignon. Cdf de Dante. Je le retrouve rue Montmartre chez « Roger Louis » avec Utta, Anne Laure puis Sylvain (qui a acheté sa moto). Déjeuner tous chez Georges. Dante très amusé par la lettre Maréchal: »tu t’es fait un ami! » Sylvain: « Tu te fais respecter ».
Au journal, fait donner à Popoïne, qui doit partir chez sa grand mère à Piancereto, une lettre facilitant l’obtention rapide de la carte d’identité. A ce propos, Mlle Lavant: » Stéphane G est fiché revolutionnaire à la P.P. On me l’a fait remarquer. On s’est étonné que PM patronne son passeport ».
Donné 1800 Dante pour débloquer ses affaires suisses
Catégorie : 1971
Pluie à la fin de l’apréms
Travaillé à reporter des notes sur mes journaux et recueils divers.
Ciné avec Béi: Le Messager (The Go-Between) de J.Losey. Il ne manquait presque rien pour en faire un grand film. (ce n’en est pas un)
Longuement bavardé avec Christoforski et Maria, la petite fille de Rapinat.
Cdf de Lerrant – Gatti (d’Avignon) au journal et à la maison. Mais je n’étais pas là. (D. s’est fait passer auprès de la schikzié pour le Président de la République).
Rencontré Jean Prouvost dans l’ascenseur à 5 h. A fini ses vacances, m’a-t-il dit : J’étais sur l’eau. Et vous ?
Bavardé avec J.C. Damamme qui est de plus en plus révolté contre tout (PM, la société, les militaires qui se tournent les pouces aux frais du contribuable…). Il revient de Pau où il a enterré une trentaine de militaires victimes d’un accident d’avion. Il dit : « Accident du travail ! Quand des mineurs se tuent, on n’envoie pas des ministres, on n’en fait pas des héros ! ».
Acheté peinture de sol au BHV.Passé prendre un verre chez Georges.Les rues du Marais désertes-désertes.
16 h chez Danielle, très bien portante malgré l’opération (péritonite). Debout. Bernard a l’air bien aussi, les joues pleines, ne fume pas, me dit-il. Deux problèmes, Stéphane qui ne fait rien ; un peu éloigné du militantisme, vit avec son amie sans rien faire. Anne-Laure (14 ans) qui a demandé à sa mère si elle était d’accord pour une histoire avec… José-Luis ! (amateur de chair fraîche). Visite, pendant que j’y étais, de Lazar, l’ami sarcastique de Bernard.
19 h rue St-Maur chez Gérard, le mage de Marsal. N’ouvre pas la porte. Message.
Dîner chez Henriette Chandet avec Béi, les Damamme et Marie Hélène Camus. Rentrés à minuit 30 (aprés nous être un peu égarés)
Journal. Castans m’annonce une grande nouvelle (qui n’est pas la dévaluation du dollar) mais la nomination de Farran à la direction de PM.
Pris la route de Metz à 2 h. Metz 6 h. Diné mal au « Métropole ». Arrivée des trois autres (Vial, Rajak, Manessier) qui dînent aussi au Métropole.
Lu la préface de Th. Gautier aux « Fleurs du mal ».
Trés beau temps
Dans l’ID de Rajak à Hayange. Arrêt à Uckange. Côte des vignes. château. Fonderie. Déjeuner Terminus St Nicolas. La vallée jusqu’à Algrange. Retour par l’Horizon. Thionville.
19h. D. Dodu au globe. Ensemble avec les 3 autres au café du Palace où nous rencontrons P. Bentz. Dîner. Trés amusant. (Dodu racontant ses voyages à bicyclette de Hayange à Mimizan…)
A 10 h partis tous pour Thionville (quelques vues prises par Rajak). A 11 h au Crève-Cœur. Jean-Baptiste montre sa maquette qui est critiquée, quoique déjà fort bonne (à mon avis). Discuté le décor, scène après scène, puis déjeuner excellent. De là, à Marsal par un soleil assommant. Sorcelleries : 2 camions de souffre, l’œuf explosé, un accident, un convoi exceptionnel. « Quand je regarde, je lis vos pensées, je sais ce que vous pensez de moi. »
Dîner avec Vial et Rajak (le 3e grippé, couché ) au « retour du pécheur » au bord de la Moselle. Mauvais.