Train Laon avec Beï 8 h 29. Vu la ville (souvenir très vague d’un procès Duguet). Visité la cathédrale. Déjeuné aux Chevaliers. Tribunal d’instance 14 h 15. Le juge (Melle Rouillon) expédie vite et gracieusement l’affaire. Me voici subrogé-tuteur (tuteur, le frère aîné). Truc et Deng pas là : un coup fourré de la Larquet. Allé au lycée. Pas là. Repris le train (17 h 08). Cdf vers 20 h de Truc : Mme L. ne voulait pas qu’il vienne, au lycée il est resté jusqu’à 16 h puis malade a voulu rentrer (amygdales).
Catégorie : 1989
11 octobre 1989
Cdf à 8 h 30 de Truc : il est allé à l’infirmerie du lycée (dont il ne connaissait même pas l’existence, que je lui ai apprise), a été soigné, se sent bien et tient à me le dire. Cdf à Chateauneu pour savoir s’il peut domicilier les deux frères (pour justifier leur admission au foyer de Clichy). Oui.
Cdf de Ph. Planchet. Excédé de la Bastille, a déménagé à Fontenay. Cdf de Clerc. Doit me montrer demain son dernier papier pour le journal défaillant.
12 octobre 1989
Menus travaux. À 12 h 30 aux Négociants : révisé le papier de I. Clerc. Revenu déjeuner. Décidé d’aller à Casteil entre le 15 et le 24. Averti les Ariane.
Cdf vers 22 h de Truc : « Je vais mourir en hiver ». (Amygdale, pas de S.S.) Téléphonerai demain à la mère Larquet.
13 octobre 1989
Cdf de M. Gille. Viendra dans l’aprèms. 14 h 30. M. Gille. En gris. Fumant (un paquet dans la poche pour ne pas taper ses amis. Le reste du temps : abstinent). Bateau vendu à Herbelin pour 100 000 $ (Il en avait coûté 300 000. Un cadeau.) Maintenant, les enfants de Thaïlande : les prendre petits pour les faire adopter. Par pour St José et de là pour Bangkok où des décisions l’attendent (50 000 $ pour commencer).
Cdf pendant la conversation avec Mme Larquet : la prise en charge est terminée, Truc doit payer les consultations. (Mais elle ne lui a pas dit qu’il a la sécurité sociale, bien qu’elle prétende l’avoir fait.) Dit que de toute façon « ils ont les moyens »…! Livres : elle s’en occupe, etc.
Boizière électricien venu : commandé ventilateur à pales pour le grenier. Peter : parlé K.G.
14 octobre 1989
Beau puis gris. 9 h Clichy, 103 rue Martre. RV avec Sanchez et Élise. Décision : on fait venir les frères Nguyen, on les inscrit chez Chateauneu ou aux Enfants du Mékong et on fait le parcours administratif.
12 h 30 au Monde, Braudeau – nouveau titulaire du feuilleton. RDC. Pas là. Malentendu. RV lundi.
Cdf de Truc inquiet. Cdf à Chateauneu qui ne peut les accueillir. Cdf de Jacky Moreau qui peut les recevoir. (Me demandait de le mettre en contact avec Boulez.)
Fatigue et dégoût. 18 h : nouveau Cdf de Truc qui retéléphonera à 23 h : je le lui demande. Cdf d’Élise : C’est Thanh qui leur expliquera (11 h). Cdf de Truc 11 h 30. Lui dis de téléphoner à Thanh.
15 octobre 1989
Très beau. Renoncé à aller à La Route à cause des éventuels téléphonages de Truc.
Travaillé KG (je donnerai le manuscrit à Fournel mardi).
20 h Cdf de Truc à qui Thanh n’a pas dit grand chose, en dehors de la lettre dictée que le frère doit donner au directeur du CDH.
16 octobre 1989
Beau. Allé au Monde, déjà un peu abandonné – et déjeuné avec Braudeau au RDC au café des typos. Un peu fatigué et tendu. « Je bois trop » ; Suggéré une troisième voix alcool « fermette ». A vendu son appart du 7e (avec gros bénéfice, dit-il) pour louer dans le 18e. Me donne ses premiers feuilletons. Beaucoup de travail mais l’équilibre se fera vite. Projet de roman (« Le Dernier des pédérastes ») qu’il hésite à écrire à cause du scandale : effets sur le Monde, l’académie future. Allés à pied place de l’Opéra pour prendre nos bus respectifs.
Cdf des Enfants du Mékong (M. de Blois) ne peut accueillir les Truc. À Chateauneu, à Clerc (donné téléphone de Pringot, rue Blanche).
Cdf d’Élise – de Penent (pour demain) et de Viviane Mela (à envoyé son manuscrit à plusieurs éditeurs).
17 octobre 1989
Toujours beau, bleu.
Cdf à Laon (Trousseau pour lui dire d’envoyer les livres), à Élise (envoyé la lettre pour l’Inspection de l’aide sociale). Avec Penent, dans sa voiture, rue Falguière où nous attend Stéphane. Conférence avec Paul. Penent le convainc de faire 8 p. au lieu de 4. Dans trois semaines (le 15 novembre, Stéphane et Penent remettront une maquette, un crayonné. De là, avec Stéphane (dans sa voiture) à Nanterre (Cour d’Assises : affaire G. Coti. Tentative de braquage d’un convoi de fonds). Ils sont une quinzaine dans le box. J.M. Pelletier défend Coti. Lecture interminable de l’acte. Après interrogatoire de Georges. Pelletier et le président évoquent l’expérience Gatti de l’accusé. Fini à 18 h 50. C’était le premier procès de Stéphane. Deux libérés de l’équipe de Fleury sont venus.
Cdf de Truc (à qui je dis la date de leur départ de Laon pour Paris : 24 ou 25 – plutôt 25).
18 octobre 1989
Beau, puis gris. Allé cherché 3 tableaux (2 Calder, 1 Xintian) chez l’encadreur) après déjeuner Custine avec Peter.
Tremblement de terre à San Francisco. Prédictible et prédit. Cdf de Truc 16 h. N’avait pas compris que le départ était définitif. Content !
Dîner chez I. Clerc avec une de ses amies de collège (Marie-Laure) et le mari d’icelle (facho).
19 octobre 1989
Gris. Gare de Lyon, avec Peter, porteur. Train de 10 h 10. Pluie à Montpellier. Retard d’une heure du train de Narbonne. À Perpignan, téléphoné à Casteil. Mais Ariane est déjà à Villefranche : m’attendra. Finalement, elle remonte et redescend. (Les retards dus à des incendies.)
Couché dans la chambre de Marion – qu’elle me prête. Dîner. Coucher tôt.