Cdf : manif hier soir sur le K’Damm. Peur des Allemands de l’Est. Attendu pour 10 h Georgio. Venu à midi. Allé avec lui et Grund et Chantal et Ossip le fils à la synagogue (personne à voir) et à la judische Presse (un portier qui parle). Quitté G. Déjeuner à l’Italien avec les autres. Allé au Presse Café : rencontré le président d’une société de Carnaval et sa faune, en chapeau à plumes ou a pompon, médaillés, etc. Intarissable. Les DDR en sortant du S Bahn ne voyaient qu’eux. Un maquereau venu aussi, ivre, attiré par Chantal. De là, en voiture chez Ossip puis chez Oscar le peintre. Gâteau aux pommes, vin blanc de Thurgau. Visite de l’atelier. Je me sentais bien. En revenant vers 10 h, arrêté devant l’usine dont il a peint, avec Grund et Ossip, la façade. Hôtel 11 h. Gérard M. à Berlin-Est opéra « Le Freischütz ».
Catégorie : 1989
20 novembre 1989
Cdf à Georgio. 11 h 30 avec Meudal et Dupuy. A Düsseldorf, quelques achats. Une demi heure de retard : contrôle des bagages. Une valise non reconnue. Roissy. Taxi.
Un mot d’Élise Aimée : ça y est, les Truc sont placés. Ouf !
Commencé à travailler papier.
21 novembre 1989
Écriture du papier. Cdf de Truc, content d’être enfin à Clichy. Et moi donc !
Couché minuit. Papier presque fini (Et moi donc !).
22 novembre 1989
Gris. Pluvieux. Cdf à Georgio (Berlin) pour demander l’avis de Gollwitzer. Revu le papier. Cdf de Rapinat : Martin est mort. Elle pleure, pense à elle, à son état : « Chaque pas est une souffrance… Et puis cette vie de recluse que volontairement je me suis donnée ».
Cdf de Libé : le papier aujourd’hui. Non, demain à 9 h.
23 novembre 1989
À 8 h 30, Libération. Dicté à Patricia pendant 4 heures mes 16 pages. Rentré déjeuner. Reçu maquette du « Grand Jour » de Stéphane.
24 novembre 1989
À déjeuner, Isabelle Rognoni. Allé chez Fournel. 16 h avec Stéphane. Penent pas là. Fournel conquis par la belle maquette de Stéphane. Va s’occuper aussi du Gatti dans « Poètes d’aujourd’hui ».
25 novembre 1989
Allé chez Anna Dévote à 10 h. Thomas est toujours à Haïti, dans la résidence de l’ambassadeur d’Allemagne, frappé d’embargo. Craint toujours le pire. Décidons d’attendre la parution dans le Monde d’un article (imminent) et de décider ensuite s’il faut faire une campagne (d’abord Libération). Affaire à prendre au sérieux : elle met en jeu la vanité (analogie avec Lucy Ulrich au temps de l’Enclos).
Froid : 4°. Romero, le laveur de carreaux, a fini l’aménagement bibliothèque de la cave. Je vais respirer !
26 novembre 1989
Soleil. 0°. Reposé. Visite d’une ancienne amie de Beï (Éliane) et sa fille.
27 novembre 1989
8 h 30 rue de l’Assomption, funérailles de Jacques Martin, le sténo prodigieux (Paris-Match). Longue messe avec variations sur le « Jésus que ma joie demeure ». Très peu de monde. De Matel, O. Merlin, Serrau, quelques dactylos. Au café, nouvelles de Thérond (riche, triste et vaniteux), Farran (amer), Menant démissionné et chasseur, Garafola retraité, Litran qui veut s’en aller.
À 13 h Clichy au foyer. Vu Truc, et les éducateurs, puis Sanchez (qui me fait un chèque pour les 1 200 F de vêtements avancés). De là avec Truc chez Mme Viard. Puis métro et Custine. Fait lettre au juge de tutelle d’Asnières pour transférer le dossier à son collègue de Clichy.
Le Front national fait 42 % dans une élection législative (Dreux). PC et PS voteront pour la droite modérée au 2e tour.
28 novembre 1989
Gris, brouillardeux. Envoyé lettre juge tutelle d’Asnières pour donner la nouvelle adresse des Truc à Clichy.
Tension : 14,1/9,7 – Dentiste 16 h.
Cdf de Rognoni. Se fait faire des examens (demain, échographie). Besoin de parler. Cdf à Marion Scali (Libération). Le Spécial Berlin ne paraîtra que la semaine prochaine (mon papier à la fin du numéro).