Gris. Moulu (les reins). 10 h Jacky Moreau, pour lecture d’un petit texte de présentation – et révisé sa pièce (destinée à JJ Lerrant).
Bichat 13 h 30. À 16 h, allé chez Mouche. Même scénario. Dîner chez le Chinois Custine avec Ariane, Nini et Michel Valmer. Parlé de « L’Infirmière », de Gatti et du reste.
Catégorie : 1993
23 janvier 1993
14 h avec Ariane à Bichat. On connaît maintenant l’origine du mal : un germe, probablement introduit au moment de l’arthrographie (aiguille infectée).
16 h magasin. 4e jour de liquidation. Pris un café avec Gilbert.
Conduit Ariane au train de Perpignan. « Je te confie maman » (elle sous-entend que je dois me montrer plus patient).
En repartant, pris un taxi black, encore humilié d’avoir été refusé parce que noir. 46 F. Lui laisse le billet de 100, pour le consoler.
Lettre « Personnel et urgent » de Penent (Moulis). Intervenir auprès de Thierry Lévy. Le ferai lundi.
24 janvier 1993
Pluie. Cdf à JJ Lerrant. R2tabli. Parlé des pièces J. Moreau et Vivienne que je dois lui envoyer, de Colette et Georges Guy, du vote prochain (nous voterons tous les deux coco). Bichat 14 h 30. Resté jusqu’à 16 h. Elle a plus de 38, malgré les antibiotiques. Souffre.
25 janvier 1993
Beau, bleu. Cdf de Beï : Thibault est venu la voir à Bichat (il ne l’a pas reconnue…). Cdf à Penent puis à Françoise de Latour (psy) pour lui. Demain, je contacterai Th. Lévy. Appris par elle que Pauwels a fait faillite, qu’on ne le voit plus dans le quartier. 16 h Cdf de Beï : le germe identifié est un « streptocoque peniolytique ». On a changé l’antibiotique nécessaire. Elle semble rassurée.
26 janvier 1993
Déjeuner aux Négociants avec Georgio. Parlé de mon projet « La Marchandise ». Me donne des idées. Trouve l’usage du verlan magnifique. Son projet de film. En sortant, à 14 h, sa voiture a disparu. La retrouvons ¾ d’heure plus tard à la fourrière. 47 F. Me conduit à Bichat. Présence de Chevalier autour de Beï. Va nettement mieux. De là, au magasin bien morne sans animateur. Parlé aux vendeuses : Chantal, Rachel, Nathalie.
Th. Lévy n’a pas téléphoné. Penent m’appelle vers 21 h. Patience.
27 janvier 1993
Pluie. Beï : déprimée. Ses médecins s’interrogent : la fièvre, la tension ne baissent guère. On va refaire une ponction, une analyse.
Cdf vers 15 h 30 de Marquis Pauwels, de Vierzon. Ruiné, dit-il. Tout le matériel vendu. Personne ne me reçoit plus, etc. RV à son retour. Cdf de G. Auclair à propos de l’Espion de Dieu. Aurait voulu m’écrire, y a renoncé. Fatigué, un peu malade. Parlé de la Marchandise. L’ai exhorté à écrire le grand livre qu’il projette, une heure par jour. Cdf de Rapinat.
28 janvier 1993
Cdf de Beï : nouvel antibiotique. Cdf à Th. Lévy : d’accord pour un RV à Penent. Cdf de Christopher. Part pour Petrograd demain. Me ramènera mes sous. 16 h 30 Bichat. Beï en bas à la radio. Allé.
21 h rue de la Roquette, théâtre de la Bastille « Imprécations II » (de Michel Deutsch et Wilms). Beaucoup de musique, peu d’idées. Dîné rue Crozatier chez un Indien. Excellent. Parlé du film « Réincarnés » avec Gilles, Georgio, Patricia, Karina, Norbert et son amie. Gilles : Bourgadier ne prend pas la nouvelle « Réincarnés », vu la délicate situation dans laquelle il est.
29 janvier 1993
Cdf de Beï. Cdf de Thibault : l’explication ne viendra que lundi.
Au magasin vers 16 h. Resté 2 heures. L’animateur était de nouveau là. Ça marche.
30 janvier 1993
Déjeuner chinois avec Lombroso. Travaille à une comédie. On parle aussi de « la marchandise ». De là, à 15 h à Bichat. Beï mieux, bien qu’elle se désespère de ne savoir rien de sa future sortie, ou d’une opération possible. Visite de Marie-Marguerite. Parti à 18 h 15. Déprimé.
31 janvier 1993
Gris, brumeux. Bichat 15 h-18 h.
Dîné chez Anna Devoto avec Thomas, J.P. Faye et une Argentine, Bernard Lambert et sa compagne médecin. Parlé de Russie, des projets de Thomas, de Gengis Khan, de Marie, etc. Dans le taxi de retour, Thomas me dit que son fils n’aura pas de proches, de famille si lui, Thomas, disparaît. Lui dis que je serai là si lui, le fils, m’accepte. Sentiment (un peu bas) de victoire à cause de l’attention que ces dames portaient à mes phrases – mais surtout de sérénité (à peine crispée).