Un peu mieux. Cdf du notaire de Krakover (pour activer la vente). Lettre de l’OFPRA (il faudra un jugement pour modifier les dates de naissance de mes 2 pupilles boat-people). Cdf 13 h – indigné de Penent (à la suite de ma lettre). Me répondra aussi par écrit.
Cdf à Baudelet (notaire de Maujean), puis Léger de nouveau. Écrit à Baudelet, etc.
Catégorie : août 1993
Gris. Fait photocopier l’acte de propriété de Hayange. Envoyé à Léger, notaire de Krakover.
Allé cherché rue St-Placide le cachet « Mouche » pour la S.S. de Beï. Rencontré, sur le trottoir, Maryse Mayer et sa nièce Arielle (fille de Jean-Paul). Dîné chez les Soldavila. Nouvelles de la maison. Un peu d’été aujourd’hui. Pris un billet de loto.
Il pleut.
L’aprèms : vers 15 h 30 dans un transat, au soleil. Décidé d’entamer le Lac. Réfléchi sur son ampleur, ses divisions, etc.
Lecture : Jamais un coup de dés…
Gagné 30 F (pour 8 F) à mon premier loto. Réexamen des chemises Lac. Classements, etc. Fatigué.
Mallarmé (le mystère dans les Lettres).
Beau temps. Continué les classements. Lecture : Leibowitz (Israël et le judaïsme). 15 h 30 visite d’Alain Antoine, qui quitte Auroville et cherche un travail. Vidéaste. (En parlerai à Stéphane.) Ami d’Anne Riquier.
Le travail (le travail !) réglera tous les problèmes.
Lecture : Isaïe Leibowitz (Israël et judaïsme). Pour moi prodigieusement vivifiant.
9 h impôts, rue Boucry. Une heure de tête à tête avec un jeune fonctionnaire qui m’explique clairement l’anomalie que j’ai constatée (réparation : déduction non faite), etc. 500 F accordés !
Nos voisins –Vernet et La Gontrie – déménagent, semble-t-il. Oui.
Écouté radio le dernier acte du Pelléas – Désormières. Une merveille, encore une fois.
Journée vide et malheureuse. Sentiment de malaise, d’inconfort intellectuel, de nullité spirituelle (est-ce bien ça, d’ailleurs ?), d’invincible paresse aggravée par la lassitude physique. Le soir, vers 22 h, sans m’être concentré, quelque chose s’éveille. Je note une percée pour le roman. Une direction.
Plus de 30° au grenier. Installé mon bouddha approbatif (peut-être un Taoïste) sur l’étagère devant ma table de travail. Près de l’acquiescement par hochement de tête. C’est plus que n’en donnent habituellement les hommes.
Repris le Cancrelat. Écrit une page. Je ne sais toujours pas la fin de l’histoire.