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1978 avril 1978 carnets

12 avril 1978

Express. Relevé un fait divers utilisable (un garçon suicidé par le feu au bois de Boulogne).
Cdf de Françoise Verny à 11 h du soir. Me demande (d’une voix bruyante et avinée) de la voir, de donner mon livre à Grasset, etc. Explication : Croizard est là, c’est lui qui lui a dit que j’avais un bouquin prêt. Accepté de la voir mercredi à 9 h 30.

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14 avril 1978

Train Lyon 9 h 25 avec Joëlle. À La Verpillière, Gerry (JM Philippe). Peu de monde au château : Gatti, Stéphane partis avec Anne-Laure pour Pianceretto, la nonna malade. Gus à Paris, Jojo pas là, Dubois et Muriel au diable. Travaillé dessins. Le soir, visite des loulous qui s’incrustent un peu. D. a lu jusqu’à la page 285.

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15 avril 1978

Arrivée de Clarisse en auto-stop. Conduit par Marie à Lyon au train de 14 h 45. Lecture de Rolling Stone, une « anthologie du nouveau journalisme ».

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17 avril 1978

Braudeau à déjeuner : des longueurs et des obscurités (il n’en est qu’à la page 200).
Voulu voir Rivet pour régler ma situation. Pas eu de RV.
Peigné un article de Bourget sur les « surdoués » – foutaise mal documentée, mal écrite.

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18 avril 1978

15 h Rivet : licenciement après les 6 mois pour motif éco (suppression du poste de rewriter). 15 h 40  Todd me fait appeler : me demande des explications. Hier, j’ai dit à Lanteri qui me demandait un papier à faire de sa part que je travaillais maintenant pour D. Heymann. « Tu lui as dit que j’aille me faire foutre ». Le ton monte à la verticale. Je lui sors tout : Joffroy nonchalant, on peut le faire travailler. « Nonchalant n’est pas de mon vocabulaire, etc. ». Séparation plus que froide.

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19 avril 1978

Allé rue de Naples chez Françoise Verny. Croisé en entrant une dame qui me rappelait quelqu’un. Sonné. Pas là. « Elle vient de partir », dit la bonne. C’était elle. Allé chez Grasset. Elle y était (ayant oublié que le RV était chez elle).Parlé de la grande misère du théâtre, de la nouvelle, de la poésie, des journalistes (de média) qui ne jouent pas leur rôle, de la paresse des critiques, etc. Voudrait lire le roman en même temps que Flamand, puisque je ne suis pas engagé avec le Seuil. Je parle de la pièce : d’accord pour publier si je donne le roman. Elle a déjà parlé de ça avec J.C. Fasquelle.
Vu Cuau : expliqué (à titre d’info) la situation avec Todd. Projet (avec P. Aymon) d’un papier sur un vieillard tireur d’enfant, mais le coupable n’avoue pas – et de plus moi j’avoue (que je m’emmerde de travailler pour une maison qui me rejette).

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21 avril 1978

Train 9 h 25. Rien à faire. Le journal est pratiquement tiré : n° 2 (l’opéra) en préparation. Vu Dante vers 8 – 9 heures, retour d’un tournage chez les apprenties – employées de collectivités. Enthousiasmé par ce qu’elles ont inventé au tournage et qui fout en l’air le scénario.
A lu jusqu’à la page 400 : « C’est toi… il y a des choses qu’on voudrait relire – mais on en parlera quand j’aurai fini ». Enregistrement d’un chœur (tribu) au bord de l’étang. Dîner et anniversaire de Gerry. Gâteau, bougies. Musique : Arbatz. « Une vie de château », dit Gatti. Danses, airs du 5e régiment (Lister), d’Italie et du Cheval suicidé par le feu (d’Avignon).
(La nonna meurt d’un cancer. Elle a 83 ans. Décharnée. Habite chez la tante de D. « On a beau…, dit D., on n’arrive pas ».)

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22 avril 1978

Vu D. avant qu’il reparte en tournage chez le charron. Pris à pic le train de 13 h. Arrivés à 17 h 10.

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24 avril 1978

Express. Vu Braudeau. Il n’a plus que 100 pages. Critiques : tu donnes trop à faire aux lecteurs, pas de description, d’état de la situation. Et puis, on ne voit plus, on ne sait pas où l’on va, quel sens donner à tel ou tel chapitre.

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25 avril 1978

Gilbert : a lu 200 pages et reconnu des gens de Hayange et nous deux, dit-il.
L’Express. Braudeau me rend son exemplaire. Finalement n’a pas beaucoup aimé. Parle de confusion, difficulté à suivre.