Grippe déclarée. Pluie. Sorti sur la terrasse la plante verte de la mutter. Ça lui fera du bien, dit Mme Mariot.
Allé salle de montage, bd Jules-Ferry 10 h. Dédée Daventure, Christophe : audition sur le film des commentaires. Ensuite, déjeuné avec Christophe chez un Chinois. En sortant, je lui fais une proposition : 60 000. Devient songeur. « Pas dans mes possibilités… Nous devons encore 3 millions ». Propose 20 000 – et discussion sur le reste lundi.
15 h Filiforme. Gilles me remet mes vieux films de famille transférés sur cassettes vidéo. Il est admiratif. Moi, étonné et heureux à la pensée du plaisir de la famille à les voir (2 900 F). Puis observations et suggestions sur le Grand Jour, page par page. Mieux ce soir.
Catégorie : mai 1990
Plus frais. Courses. Tension 12,6/9,1.
Christophe m’apporte les cassettes du film et le plan par plan. Convient de 20 000 à la remise, 10 000 pour l’introduction du texte dans son album de photos et 10 000 pour je ne sais quoi. Si lundi, ça ne marche pas (si pas d’accord), un dédommagement est prévu. Travaillé Tibet.
Re-beau. Allé chercher au Grand-Palais les 2 tableaux de Beï. Guerre.
Cdf de Coral, affecté par les événements de Carpentras et désolé par la régularité sanglante de notre Histoire. A gagné son procès contre Hachette. Cdf à Clerc (pour des adresses « bouddhistes »). « Ce matin, Justine a pris l’autobus seule. Elle m’a dit : « J’ai rencontré un monsieur poétique comme Pierre Joffroy ».
Travaillé (sur le Tibet). Cdf à Ariane. Longue conversation avec les piots.
Clerc m’apporte « Han-Shan », dont j’ai besoin pour le film. Mme Mariot venue soigner les fleurs. Écrit un poème entre 5 et 6.
Frais. Fatigué. Grande difficulté à me mettre au travail – ce que je fais tout de même dans l’aprèms. Cdf de V. Lumbroso. Me rendra « Contes Zen » vers le 10 juin. Fait un film aussi, sur Stanislavski.
Truc me téléphone : ses petits frères arriveraient le 28 ou le 29. Pris contact avec le responsable de l’accueil, M. Kange. Christopher m’apporte de la doc. Cdf de Rognoni, affligé d’arthrose. Journée de fatigue, de tristesse, etc.
Bien dormi. Reposé. Cdf de Hocquard. Ce qu’il y a à faire pour lundi (Peninou, Kravetz, Fournel).
Attendu Christophe. Rien au bout du fil. Commencé à écrire vers 14 h. Travaillé avec Christophe (indications des séquences musicales et dialogues de 17 à 19 h.
Bien dormi. Levé 8 h. Découvert tout à coup par illumination mais sûrement à la suite d’un cheminement par Carpentras, que G. Grey, mon ami de 1944, était antisémite – probablement. Au travail de 10 à 18 h 30. Fini le 1er jet. Ensuite, jusqu’à minuit, le 2e aux (2/3). Fatigué.
Travail à 9 h. Cdf avec Christopher (dactylo), Fournel, Hocquard (encore des ennuis). Bruit de marteau-piqueur sur la terrasse voisine.
Dicté le papier à Claire Eruyen venue avec sa machine : 17 pages entre 18 et 22 h. Journée accablante : film, Grand Jour, Truc, expo Beï, etc.
Le Grand Jour.
Beau. Eruyen n’a pas vu le journal en librairie.
Retour de Beï (Bretagne). Allé salle de montage 10 h. Progressé malgré les réserves des uns et des autres. Après déjeuner, allé chez Hélène Châtelain reprendre les clés de La Route. Hélène toujours très affectée par l’Est, Eltsine, et surtout Tchernobyl. Repris travail montage à 16 h 30. Reparti 20 h 30.