Beau, toujours. Passé chez Neumann, le dentiste. Pas là. Revenu après déjeuner. Déprimé.
Catégorie : mars 1994
Mal fichu. Écœuré. À déjeuner, Peter Kunze. Travaillé avec lui sur K.G. Me dit qu’il a 60 ans. Je vivais dans l’idée qu’il en avait au plus 50. On parle de Proust. Lui surtout d’U. Johnson de Vichy.
Après déjeuner, projeté d’aller voir l’expo de Gilles Lacombe et Jules Susin. Impossible. Manif : pas d’autobus, et les taxis refusent d’aller du côté de la Nation.
Lecture : Les Joies du yiddish (Léo Rostan).
Écœuré. Barbouillé, gargouillis et renvois. Pas bougé. Sale temps dehors et dedans.
Téléphoné à 15 h 15 à Dr Amsellem. N’a pas les résultats de la coloscopie. RV jeudi. O de Vichy.
Mieux. Moins écœuré.
Envoyer à Clément un petit mot pour son anniversaire.
Vers 16 h avec Beï impasse Mousset voir l’exposition Lacombe/Julie Susan. Tableaux de l’un, inventions de l’autre (piano-billard, mannequins Ich bin wieder da, 3 archets Meine schöne Kapelle) plus un livre à la main avec photos, montages.
22 h Cdf de Gatti. Longue conversation (Stéphane, Boulez, Georges, Ariane…).
Lecture : Exécuteurs, victimes, témoins (Hilberg).
Vers 16 h, un bel arc-en-ciel au nord-est.
À 14 h 30, avec Beï, chez le Dr Amsallem. TVB. Prélèvement sain. Le revoir en 95. Rarement été aussi anxieux – et soulagé.
Arrêté le tabac. Très peu travaillé. Froid, vent.
Stéphane (et Dante) venus me prendre pour la fête chez Séonnet à Draveil. De 15 h à 19 h. Pluie. Bouchons sur les autoroutes. « Il m’a largué », dit Gatti à Stéphane en me désignant (et je ne comprends pas ce qu’il veut dire).
Échecs dans mes téléphonages : à Boulez, Chateauneu, Viviane Dahan. Eu tout de même Chateauneu. Malheurs divers : fracture du fémur et infection virale contractée à Beaujon… Toujours aussi drôle dans la folie : « Je regrette mon usine du STO. Il y avait au moins de la solidarité… Le STO c’était plutôt mieux que Paris-Match, surtout les jours de bombardement. La presse a disparu, il y a des machins imprimés… ».