PM. Vu Château – qui me parle de son prochain roman et de la question incluse : pourquoi l’ouvrier ne songe-t-il qu’à fuir l’usine ?
A la Cartoucherie : « Tu ne voleras point » (Aquarium). Petit cabaret politique (Lip, les frères Villot, les prisons). Pas ennuyeux. Vu Th. Bosc, et Chaussat, l’amer.
Le soir, cdf de Rognoni qui voudrait que je donne Tonton à la radio (ou 3,1416).
Dans le Journal du dimanche, entrefilet en 1ère page : « Mort de Edgar Maufrais ». Cdf de Rognoni : « Tu l’as ton sujet ».
Train pour Lyon 7 h 45.
Hotel des Marroniers. La ville défoncée par les travaux du maire – devant Perrache des blockhaus de béton pour l’autoroute, la rue de la Ré interdite et ruinée, couverte de machines, creusée de fondrières : leur métro. Dîner chez Marie-Rose : J.J. Lerrant, Paul Bouchet, Minou Lévêque. (avant, rencontré Schoendorff rue de la Ré). Au dessert, Rajak avec les photos de Tonton. Très bonnes. Téléphoné à Gatti à Berlin : il était là, justement. R.V. pour Rajak à Berlin. Téléphoné à Paris sur le champ à André pour savoir s’il vient ou pas à Berlin. Duplex parfaitement réussi.
Déjeuner avec Marie-Rose et les Lerrant et Beauguil, directeur du Tournemire : il est prêt à nous recevoir, mais n’a pas d’argent pour acheter le spectacle.
Avec les Lerrant, à la « Marche » de Boeglin (patronné par le TNP Planchon) : une saison en enfer (G. Guillaumat, récitant). Bon. Dîner ensuite avec les Lerrant et les Villeneuve. Trés bonne soirée. Gaie.
Train Paris 8h10. Paris 12h15
Maufrais enterré mardi. Téléphoné pour faire dire à Mme Maufrais que je viendrai la voir à la prochaine occasion.
PM. Tout repris. Mois double.
vu Cl. Fournier.
P.M. vu Chateauneu. Ecrit à Poggio pour qu’il écrive et envoie en vitesse le papier Trotsky.
Pluvieux.
Travaillé: revu « Mme Noël ». Ajouts et corrections.