Hayange. Braderie 800 000.
Catégorie : septembre 1957
18 septembre 1957
Metz : avec Serge chez lui, puis Kalisky, puis au Républicain lorrain. Vu Bentz, toujours mélancolique ; il relève d’une dépression nerveuse (avec idée de suicide). « Ça ne nous rajeunit pas », dit-il.
19 septembre 1957
Retour à Clichy. Une carte de Moscou (Dante).
20 septembre 1957
Lariboisière pour la gouttière de plâtre.
Lettre de Calder (à Roxbury) pour savoir si je me suis fait soigner par un guérisseur. Je lui en avais parlé. Lettre de Cayrol – me demandant de lui écrire, ou de lui porter quelque manuscrit.
24 septembre 1957
Coup de fil Mennegoz qui viendra jeudi (il est furieux, France-Soir publie un reportage sur un film de Clouzot, dont il était l’assistant – mais tout tourne autour du « génie » qui engueule, insulte et écrase le reste).
25 septembre 1957
Airane commence à marcher. C’est l’affaire de quelques jours.
26 septembre 1957
Lu hier soir le dernier Sagan apporté par Menant, un peu moins nul que les deux autres, mais quelle insignifiance, au total, quelle pauvreté, quel pensum !
Visite de Mennegoz. 1) le texte du commentaire du film Chine (par S. de Beauvoir) pourrait être changé. Voudrais-je l’écrire ? 2) petit film sur l’alcoolisme, veux-je faire le synopsis 100 000. 3) le grand film qu’il va tourner. Il ne sait pas quoi. Lui prête René Leys, Benito Cereno, suggère lecture ‘Au-dessus du volcan’, Lovecraft.
30 septembre 1957
Terminé Retz. Il y a là-dedans tout un art de la conduite, tiré d’une expérience malheureuse. Un art faux. Ou plutôt, il n’y a pas d’art. Tout dépend des circonstances. Il n’y a presque aucune règle qu’il recommande qu’on ne puisse changer du tout au tout dans une autre rencontre.