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1970 carnets mai 1970

26 mai 1970

Très beau et chaud.
Au journal, vu Viale – en pleine crise d’envie mal cachée. Exagération, dit-il, tuer la poule aux œufs d’or… Il sait mieux que moi qui la tue, cette poule.
A déjeuner, les Michaud (J. et Anna, la Polonaise) et Chateauneu.
Ce matin, journal reçu la femme de Roché (Télé 7 jours) qui fait un travail universitaire sur Manson (plutôt sur les types à la Manson et la justice).
A 7 h chez les Otero, rue Nicolo (appartement prêté, tapis roulés). Mercedes, imposante, très « establishment ». Lui, grossi et toujours gentil et intimidé, complexé (devant Saby par exemple). Projections de ses œuvres (sculptures monumentales bougeantes), petit film. Un metteur en scène péruvien, deux amis à eux et Monloup avec la petite-fille de Gerlanez (le graveur). M. très remonté contre Dante : « il crache sur des types qui nous ont aidés à Lyon parce qu’ils sont CGT… Irréaliste ! L’art ne passera pas par les maoïstes ou les gauchistes… ils n’en ont rien à foutre de l’art etc…». Ai expliqué que Dante n’était pas « irréaliste », qu’il avait les pieds sur la terre, etc…

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