Soleil et froid (10°). Allé chercher billets pour Dortmund. Rencontré dans la galerie en rentrant Vincent Soldevilla (avec son air sombre cézannien). Me reconnaît peu à peu. Parle de couper la gorge ou de tirer au fusil sur quelqu’un. Moi ou les autres ? Semble croire à une conspiration. Veut me montrer quelque chose. M’emmène chez moi. « Ce n’est pas normal » dit-il. « J’ai envie de mourir ». Et, détourné un peu, il pleure. Je lui tape le dos. Il se rebelle un peu, et s’en va.
Assassinat de Rabin.
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