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1951 carnets septembre 1951

6 septembre 1951

Papier paru sur le château. Déjeuné midi à Clichy (café du coin) avec la mère, Alphonse, Monique et Dante. Le soir au Mt-Blanc avec Dante, Petrus et Médina.
De Gatti : 2 influences, dit-il, sur ma pièce : le Dibberek (où les acteurs restent figés après la fin, et ne saluent pas), et les Nô (où le personnage parle de lui à la 3e personne et dit ce que les autres pensent de lui et aboutit enfin à sa phrase, à son texte. Les « ruisseaux » jetés de tous côtés, dont Médina l’accuse, représentent justement l’homme tout entier avec ses projets dont la plupart ne viendront pas à naître. Il n’y a pas de dialogue avec des ficelles à saisir. C’est du langage – il n’y a pas de rôles d’acteurs (d’où sans doute l’hostilité de Médina), mais les rares gestes à faire ont d’autant plus d’importance.
Temps lourd. Le soir, journal pour finir enquête.

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