Train pour Menton.
Catégorie : 1958
TV : finale de la coupe du monde. Brésil-Suède 5-2.
1er juillet 1958
À Manton, hôtel du Pin.
2 juillet 1958
Travaillé aux épreuves Brésil. Vu un film de Vadim, « Sait-on jamais ». Tout ce qu’il y a de bon est extérieur à l’idée : images de Venise, musique de M. J. Cl., découpage et montage. Vadim ne semble rien avoir à dire, excepté quelques crudités – hardiesses limitées au sexe.
3 juillet 1958
Du soleil – mais toujours le vent, et debout ! Beï suggère qu’il vient d’Alger où de Gaulle se trouve depuis quelques jours : de fait, quand il fait son geste des deux bras… Impossible de toucher le peintre Grotam Sutherland, ami de Calder, que celui-ci m’avait conseillé d’aller voir. Il doit être en Angleterre.
4 juillet 1958
Envoyé Brésil à Caputo.
7 juillet 1958
Coup de fil de Caillaud nous invitant à manger demain soir la bouillabaisse chez lui.
8 juillet 1958
Chez Caillaud avec d’autres gens : le capitaine du port, sa conquête une grosse fraîche suissesse nommée Eddy et un couple de snobs, les Dulaar.
9 juillet 1958
Retour à Menton.
10 juillet 1958
Invité les Caillaud à dîner au Pin doré. Claude me donne l’adresse de Bernard qui vient d’arriver, me dit que Danielle (en panne sèche) lui a téléphoné pour une aide qu’il a dû donner en maugréant, m’assure que les milieux d’affaires n’ont pas confiance dans l’expérience de Gaulle, me raconte le « coup Dulaar » : la femme a été la maîtresse d’Arnulf, le capitaine et voulait « repiquer » ; Cl. promet d’arranger les choses si elle convainc son mari d’acheter un immeuble (ou une affaire quelconque) très mauvais. Arnulf sera dédommagé de sa dépense sexuelle par une ristourne sur l’affaire.