1997

Re-neige le matin au réveil. Une heure, guère plus. Et pas durable.

Déjeuner général au restau de Prades (« Le jardin d’Aymeric »). Vers 20 h Cdf de Gilbert : le Roger Némarq et mort ; enterré lundi. Je n’y serai pas.

Partis dans la voiture d’Éric pour Montpellier. Pluie sur l’autoroute, puis neige fondue. Déjeuner chez les Woignier, vu les Marie-Christine. Repris la route pour La Seyne (pas de péage sur l’autoroute). Arrivés vers 6 h.

Beau jour. Lumineux. Travailloté (Yéti). Pris le train à 13 h 58 pour Antibes. Rendu visite à Agathe (St Salvy) dans son petit appart confortable, elle et son chien. Les « dispositions testamentaires » sur un meuble. L’assassinat de sa vieille copine à Neuilly. Plus de relations avec son fils. Sa surprise. « Le meilleur cadeau, c’est vous ! ». Repris le train à Antibes à 18 h 44. Me retrouve, seul dans le train arrêté en campagne à Mandelieu-La Napoule. Une erreur ? Descendu sur la voie, rejoint par le conducteur. Son convoi me lâche à Cannes. Train pour Toulon à 18 h 45. 2 heures pour arriver à Toulon. Taxi.

Froid. Venteux. Invité à déjeuner par Jacques et Renée Hardy. Pluie.

Cdf info départ. Répondeur. Trafic normal. À la gare de Toulon, le TGV 824 – 14 h 05 : un train Corail le remplace jusqu’à Marseille. Le TGV 822. Départ 13 h 05 fonctionne normalement puisque le nôtre a été supprimé au départ de Toulon, sans avertissement. À 12 h 30 à la gare. Cherché à réserver. Il était plein.
Conduit par Éric au cimetière de Lagoubrau (les Maufrais). Conversation avec un jardinier natif de l’Ariège. Déjeuner midi. Taxi gare de Toulon. Complication : train pour Marseille puis le TGV Paris. Changement de quais, train, etc. pour Marseille 14 h 10 – 15 h 10. Le TGV Paris en face.

Enrhumé. Très tousseux.

Accompagné Beï à Bichat (Dr Hayem). RV 16 h 15. Reçu à près de 18 h. Jugement optimiste du médecin. Elle refuse évidemment de l’accepter.

Invité Jacky Moro à venir déjeuner à la maison avec moi. Il me révèle que Chevalier lui a dit ce que nous projetons, lui et moi (la pièce).

20 h Petite fête au magasin chez Gilbert (« La City ») avec le vendeuses – et nous.

Journée du téléphone. Cdf égarés, faux numéros, Cdf de Clerc, puis de Christina L’Homme puis Cdf de Normand.

Cdf à MHN. Remis à la semaine prochaine. Terminé révision du Yéti.

RV fixé.

Avec I. Clerc, allé à Bagnolet voir Eustache et Yvette Rotschard qui fêtent leur prochain départ pour la Colombie. Vu Karima. Revenu vers 20 h. Allé prendre l’apéritif de nouvel an chez les voisins. Mal fichu toute la journée.

Téléphoné à Desmée qui s’installe dans la Somme. Lui ai parlé de mon petit texte « Le gardien de sa sœur ». Me dit de l’envoyer. Me suis mis à le taper.

Tapé les ¾ du texte. Le reste demain. Départ le soir d’Éric.

Allé seul au cirque Romanès entendre la pièce de Isabelle Ganz « Abus dangereux ». Verre. Rentré 22 h 30.

Déjeuner MHN. Long bavardage.

Fini le tapage (ou taping) « Le gardien de sa sœur ». Écrit lettres : à la Ddass (pour les petits Truc), à Vivienne, à la SNCF (service clientèle), à la Parole errante, etc. Regardé le film d’Othnin-Girard (reçu en cassette) – avec évocation du maquis de Théo, le squelette du frère, etc. Titre : Lune criminelle.

À 18 h à Sarcelles par le RER. Rencontré Dardenne sur le chemin de la « cathédrale de la Résistance », puis Stéphane, Gatti, JJH, Durupt, Hélène, Marie-Pierre Chaix et bien d’autres encore. Rentré avec Stéphane et M.-H. Chaix.

Chevalier à la maison puis à la pizza. Je le reconduis au métro (il va le soir à La Villette).

Couvert de papier transparent de vieux livres : 2 petits XVIIIe et XIXe et un grand (Tacite en anglais de 1640).

À Sarcelles vers 17 h. RER bondé (troubles SNCF). Rencontré Térésa, l’Italienne qui fait un travail sur Dante puis la vieille Virginia (Dorothy ?) et les autres. 18 h hommage à Évariste Galois (musique et chants). 19 h repas. 20 h 30 … avec toute la troupe – et des bâtons. Beau. (Moi, affalé sur une chaise, écrasé de chaleur, à deux doigts de tourner de l’œil.) Rentré avec un adjoint à voiture.

Théo il y a 53 ans.
Fini (une fois de plus) « Le Gardien de sa sœur ». 2 photocopies.

Commencé la lecture de la docu « Chateaubriand ».

Cdf de Jacqueline vers 17 h : Charlie est mort (opéré il y a 8 jours).

Cdf de Chevalier (la musique de la pièce ? Quel instrument ?). Déjeuner avec Georgio aux Négociants. Plus tard, la pianiste, avec laquelle il passera deux ou trois jours à Bruxelles (petite-fille de l’économiste W. Sambert). Avec Beï, occupé du chien de Charlie qu’on réussit à faire pisser dans la rue Lécuyer.

Fini de lire les Rés (4 cassettes recto-verso).

La St-Armand (prénom du fils de Charlie). Les 2 cérémonies : à St-Eustache, rite catho, sur le cercueil la croix, puis vers 11 h à Thiais (où fut KG et se trouve aujourd’hui avec Paul Cahen – plus la famille « Kahane »). Croix enlevée et remplacée par l’étoile de David. Un escamotage exemplaire.

Avec Beï, à la clinique du Louvre. Vu l’anesthésiologiste. Recommande un ECG. L’aprèms, fait faire un ECG par Dr Etlinger.

Visite après-midi de Mose Lévy, petit-fils d’un Hayangeais qui jouait aux cartes avec le Vater. Porté ensuite vers 19 h un texte à taper chez Joëlle (Les Ré).

Matinée : trombes de vent, grand bruit, etc.

Lettre de Yu, femme de Wang. W. est mort en avril 95. Une photo sur son lit de mort avec un drap rouge brodé de la famille et du manteau.

Avec Beï, rue des Prêtres-St-Germain-l ‘Auxerrois. Clinique du Louvre. Coloscopie gardé pour la journée et la nuit.

Quitté la clinique vers midi. Déjeuné avec Beï dans une brasserie du coin.

14 h arc-en-ciel par un temps d’orage, de tempête. 17 h 2e arc-en-ciel.

Allé aux Arts Déco voir une expo de jouets. Nulle ou à peu près. RV Dr Amsellem vendredi (mais TVB d’après l’histologie).
Gatti, sur la 3e chaîne dans un Siècle d’écrivains. (« Je vis dans le génocide ».) Pourquoi j’écris. Mort de Deng Xiaoping.

Petit Palais : la Cité interdite. Pas terrible.

18 h 30 avec Beï chez le Dr Amsellem (préoccupé par le lepénisme toujours montant – ira demain, et moi aussi, à une manif de gauche gare de l’Est).

Manif à la gare de l’Est à 15 h. Beaucoup de monde. Demeuré au coin de la rue de la Fidélité en face de St-Laurent. Démarrage tardif vers 17 h. Rencontré Monique Le Bolzer et J.P. Campagne.

Avec Beï, au Funambule rue des Saules (théâtre – réunion de l’association Vialatte. De 7 h 30 à minuit) une heure. Pas très bon. Vu P. Vialatte et sa femme, Denis Witterwald de Politis, et le sculpteur Ph. Kaepelin.

À la gare avec Beï. Le train de 6 h 54 pour Toulon (opération de sa mère).
Avec Peter Kunze, allé rue du Tunnel (XIXe) voir la journée Karima. Dîné à la maison, en parlant de Goethe et Schiller.

Cdf MHN. La semaine prochaine.

Cdf d’Alexis. Quoi de neuf ici-bas ? Cdf de Steven Vidler. « Ça avance », dit-il.

Très beau, très chaud, porte ouverte sur la terrasse.

Penture ces jours-ci : parasol, arrosoir, fissures et écaillés. À déjeuner, aux Négociants, Clerc qui m’apporte à lire son livre sur la Colombie. Paraît bon sur tous les plans.

Cdf de Chevalier.

Déjeuner Négociants avec Vidler.

Déjeuner Négociants avec Frédéric Hocquard.

Dans Charlie-Hebdo, un article invitant à lire « Contre Céline » qui vient de paraître.

Dans « Contre Céline », allusion à l’article de Peter sur la soutenance de thèse.
Lecture des documents pour la pièce. Dîner à la maison avec Chevalier. Ensuite, au grenier à parler de la pièce.

Déjeuner pizza Custine avec Peter K. qui s’en va mercredi.

I. Clerc venue à la maison. Révision de son manuscrit (L’Invitée des dieux).

Cdf à René Michel (Thionville) à propos de Théo et du musée régional de Lorraine. Fournir photos.

Cdf de Clerc. RV le 3 pour finir la révision de son livre : « Joie, pleurs de joie, etc. ».

Vers 20 h, Cdf de Gatti. Comme toujours, il attaque : pourquoi pas de nouvelles ? Pense ces jours-ci à Théo (moi aussi : le musée de René Michel). Part quelques jours. RV dans huit jours.

Passé la journée à travailler avec Clerc sur son texte « Colombie ». Déjeuner ensuite chez Batifol. Re-travail jusqu’à 18 h. Puis à l’Harmattan rue des Écoles pour l’expo Mireille (et sa cousine peintre).

Travaillé sur Clerc toute la journée et le soir jusqu’à minuit.

Départ d’Éric.

Cdf à 10 h 30 de Michel Nguyen, le dentiste de la mer de Chine. Continue des missions, surtout au V.N. En novembre vers le 12 (Chateaubriand ?) il fera le Mékong en bateau pour soigner les rivages. J’ai envie. J’irai ?

Plus froid. L’entrepreneur de Gilbert vient voir la salle de bain (pour un devis). Dîner avec les Pothier (de La Route) au chinois Custine.

Allé chercher Ariane et les enfants gare d’Austerlitz.

Fait des courses le matin avec Clément (billets pour Poitiers, photocopies, etc.).

Les Gilbert venus dîner chez nous. Malaise : chaleurs. Obligé de m’allonger.

11 h 30 pris un verre en face avec I. Clerc. Me remet « L’Invitée des dieux » – fini, pour y jeter encore un œil. Et ses dessins avec poèmes.

Vertiges (suite du malaise de jeudi ?).

Levé 4, 5 h. Train à 7 h 28 à Montparnasse pour Poitiers. Au Futuroscope, parc européen de l’image, avec Ariane et le piots. Froid. Queues interminables, etc. Retour par le train de 18 h 16.

Dentiste Neumann 14 h.

Cdf à Gatti 10 h 30 (invitation à venir « fêter » les 60 ans de Guernica et de Jean Mailland demain. D’accord en principe).

Avec Beï, restau chez Mario, à commémorer Guernica et l’anniversaire de Jean Mailland. Anna et lui, bien ivres. C’est assez gai. Vu Meynard, Bellour, E. Istrina, R. Destanque. Rentrés 2 h. Gatti devait téléphoner à Mailland pour le complimenter.

De plus en plus mal aux ? Dîné au chinois Custine avec Bénédicte Bach, notre petite-nièce. Gatti Cdf : « J’ai essayé de dire un mot à Mailland au restau. Trois fois – et ça n’a pas décroché.

Cdf de Desmaisons. RV dans quelques jours.

Allé seul à la Foire de Paris. Chaleur, fatigue. Parcouru au galop.

Commencé à rédiger le synopsis demandé par Chevalier. Trouvé tout ce qui manquait (pour un synopsis !). Lui enverrai ça par fax.

Cdf à Chevalier. Content, content ! J’envoie par fax le texte.

9 h Cdf de Chevalier. A reçu. Attend sans trop d’angoisse la suite. Dentiste 16 h 30.

Accompagné Beï à Montparnasse. Train pour Lorient et Gâvres. À déjeuner, Bénédicte retour de Strasbourg (concours de kiné). Repartie pour Montpellier.
Vers 17/18 h, enfermé ½ heure sur la terrasse derrière le volet (studio). Un voisin me délivre.

9 h 30/10 h Cdf de Chevalier. Suggestions diverses.

Allé gare de l’Est chercher la fille de Peter et une de ses amies.

Pluie. Déjeuner au Jules-Verne (Tour Eiffel) avec la fille de Peter et sa copine Sabine. Émerveillées. En traversant le pont du Trocadéro, mon parapluie casse en son milieu.

Hanté par les patins. J’y pense tout le temps, j’en vois partout.

Allé chercher Beï à Montparnasse.

Déjeuner avec Nicole Piantanida et Beï dans un restau rue Véron.

Lettre d’Anne Riquier (Auroville). Me demande une préface pour son livre. Répondu oui par fax.

Mini tornade sur la terrasse. Rien de cassé. Mais ça en prenait le chemin. Un arbre tombé avec son bac chez le voisin.

Envoyé à Chevalier par fax les premières pages de la pièce.

Avec Beï et Mme Mariot au déballage de greniers rue Ramey. Pas de pluie par miracle, on dirait.

Avec Beï, musée Rodin, son parc, sa cafétéria, ses sculptures… Au retour, passé à la braderie Marcadet.

Cdf vers 10 h de Chevalier. Ne diffusera pas les quelques pages que je lui ai envoyées.

Corrigé une nouvelle (Maintenant que…) pour Metz.

Trocadéro : les patineurs. Rencontre avec Éric, interview. Suites possibles.

Révision des nouvelles de Metz. Pluies répétées. Marché de la Poésie. Fête de la Musique, fête aérienne du Bourget, le printemps : un désastre.

Vers 17 h, rendu visite, avec Beï à Pottecher rue de Valois. 92 ans.

À 19 h dentiste. M’enlève l’appareil.

Allé voir « La Promesse » de Dardenne. Plutôt bon (les acteurs surtout). Là-bas, place Denfert, catastrophe intestinale, sanisette, etc. M’en suis convenablement tiré.

À la maison, Chevalier et Serge Basset (le musico).

Téléphoné à Éric. RV cet aprèms au Trocadéro. 16 h avec Clerc, vu « Éric » (le président Forestier, qui me dit, entre autres, que Pascal est un mythomane).

Gilbert nous conduit à la gare de Lyon vers 9 h 30. Grisaille, nuages. À Montpellier, vers 15 h les Woignier nous conduisent à La Grande-Motte. Nous offrent un studio contigu au leur. Arrivée d’Ariane et Éric.

Commencé à classer, à réunir, à structurer. Promenades.

Gris. Mouetteux.

Aigues-Mortes. La Tour de Constance. Marie Durand : Résister.

Gris. Pluvioteux. Parlé de la pièce avec Thierry. M’enverra des choses.

Meilleur temps en fin d’aprèms. Cherché les photos de la Grande-Motte. Visite le soir de l’ami d’Ariane.

Très beau.

Idem. Fatigué (les reins).

Avec Clément et Marion, vers 22 h, le feu d’artifice. Les pétards.

Anniversaire de la piote.

Fini le « Marie Durand » (d’André Fabre). Magnifique.

L’ami d’Ariane, Michel Pagnaux, venu dans la journée.

Courses. Fête des pompiers. Mal aux reins (au dos ?). Salué Julio et Alex Lask.

Soleil. Villella venu me soigner (lumbago). Récits de part et d’autre.

Départ 10 h 30. Envoyé valise. Ariane porte son sac. Paris 18 h 30. Pas trop crevé.
Rentré de Prades par le train. Beï : un peu plus tard de Toulon.

31° au grenier. Coup de fil de Chevalier, absolument mécontent, affligé, presque désespéré de mon retard. Cdf de François Gautier, ami et correspondant d’Anne Riquier pour la préface. Lui dire qu’elle doit m’envoyer le texte d’abord (la préface suivra).

31°. Envoyé fax à Chevalier : 4 chansons et le début (déjà fait).

Lettre de Chevalier. Me dicte la pièce à faire. (Il est à bout de nerfs.) Envoyé suite du fax.

Impossible de transmettre mes textes par fax. C’est débranché là-bas, me dit le libraire.

Toujours pas de transmissions. Téléphoné à Chevalier : voix de son fils, parlant de « promenade », laisser un message.

19 h Cdf de Chevalier. Croit que la machine est en panne de papier. Elle ne le sera plus demain matin.

Faxé les pages paralysées. Chevalier téléphoné : il a reçu le paquet, demande des renseignements. A l’air content.
Ce que j’ai à lire de manuscrits :
1 Nouvelles de Sarah Maury-Lascoux
2 Préface pour le livre de Riquier
3 Nouvelles, de J. Moro
4 Manuscrit, d’un M. Regnoni (ami de M. Joubert)
5 Le roman de Desmaisons.

Envoyé 4 pages fax. Reçu lettre des Chevalier qui partent en vacances, moins inquiets. Consulté à la Mutuelle le Dr Pellerin, acousticien : pour mes 75 ans, je ne suis pas trop sourd… Essayer un appareil en septembre. 16 h 30 dentiste.

Lettre à René Michel pour le remercier d’avoir « affiché » Théo (avec son portrait) dans le musée de la R2sistance de Thionville.

Boulez Villette. 8 août 22 h.

Envoyé 4/5 pages. Reçu le texte tapé des 14 premières pages : pas mal !
Vu au café Isabelle Clerc et son ami Khamram (qui s’appelle en réalité Tai Tan – a besoin d’une bonne lettre pour obtenir ses papiers).

Visite de Jérôme Petit. A repris son travail d’employé dans une école communale du XXe. Voudrait acheter l’appart de Penent, mis en vente par le frère fou et la grosse belle-sœur. Vais m’en occuper. Papiers à faire, etc.

Reparti à la hausse, comme à la Bourse.

35° terrasse, bureau. Envoyé 5 pages.

Allé à 20 h à la Cité de la Musique « concert de l’orchestre des jeunes G. Mahler ». La musique et les jeunes y étaient, mais pas Boulez. Arrivé et rentré sous la pluie.
Lecture de la bio d’Einstein pour y retrouver la formule (E = MC2). Retrouvée. Mais plus encore : trouvé Einstein.

Cdf vers 15 h de Florent Brayard (de Berlin). Demande de renseignements pour son K.G. à lui. Difficile.

32° au grenier. Envoyé 3 pages. Écrit le soir en écoutant le concert Boulez avec l’orchestre des jeunes G. Mahler (ses « Notations » et le Sacre du printemps).

32° matin au grenier.

35°.

Allé faxer dans l’aprèms une dizaine de pages. (À côté de l’église J. Joffrin.)

Toujours 35 et 36° là-haut. Mais « l’œuvre » avance.

Toujours 30 à 35° au grenier – et 4 ou 5 pages chaque jour.

À la demande de Chevalier, Le Querrec fera une affiche – gratuitement.

36,5° à 16 h 30 au grenier.

Cdf de Chevalier, après lecture de la chanson (tiré de Shakespeare). Catastrophé. Il craint que les gens s’emmerdent, etc. Pas ce qu’il attendait… (J’essaie de le remettre d’aplomb, pas sûr d’y arriver).

Répit dans la canicule.

15 h Chevalier : vives critiques contre la pièce. Une sorte de panique. RV vendredi à la maison.

Vers 16 h, toute l’équipe là pour la première fois. 2 manquants : Dédé (la femme).

Mort en voiture de la princesse de Galles (Lady Diana). Allé à la gare avec Beï (pour Treboul, 3 semaines).

Dîné Isabelle Clerc à la pizza. Parlé de ses bouquins en train ou projetés.

Des difficultés sur l’écriture. Une impossibilité d’avancer. La sécheresse. La panne. Hier déjà. Angoisse sauvage. Une dépression caractérisée. Rétabli la situation vers la fin de l’aprèms. Remis à écrire, mais d’abord à trouver.

Beau. Reçu visite dans l’aprèms d’un ami d’Anne Riquier (d’Auroville). M’apporte une partie de son manuscrit sur les Tibétains – refait. Ne pourrai le lire (et faire une préface) qu’après la pièce. Bavardé au café avec le messager – américain et aurovillien. Long téléphonage vers 19 h 30 de Chevalier. Me lit (pour les corrections et les liaisons) toute la première partie. 2 h de fatigue pour tous les deux. Mais lui, plus que moi. Et déprimé à la fin (il doit lire la pièce aux comédiens demain matin).

Gris, frais. Reçu par la poste un bracelet tibétain d’Ariane (pour remplacer un des nombreux cassés).

Cdf de Chevalier : « Les acteurs sont entrés dans ton écriture ». Faire-part de décès de Georges Guy (mort le 3 août). C’est J.J. Lerrant qui a dû me le faire envoyer.

Cdf de Chevalier. Pas content. Énervé. Irrité, etc. À déjeuner Serge Lask, pour quelques jours à Paris. Se porte bien. A une expo à Toulouse.
14 h Cdf de Chevalier. Regrette sa foucade de ce matin. Je l’assure que je ne lui en veux pas. Vrai.

Commencé la révision de la 1ère partie.

Dans la soirée, arrivée de Le Querrec de passage pour la nuit. Dîné avec lui aux Négociants. Regardé ensuite à la maison la cassette Lang Ta.

Départ vers 10 h de Le Querrec. Chevalier a téléphoné (et l’a eu aussi à l’appareil juste avant). Visite vers 11 h d’un ami d’Élyane (Barcelo). Un jeune metteur en scène cinéma qui me croit encore à P.M. M’apporte son scénario (« Corpus Mortem » Pascal Hénéaut). On se verra plus tard.

Visite après 10 h de l’acteur qui joue Rico (Wahl). Voulait me voir. Discuté de la pièce et de son rôle. Déjeuner aux Négociants. (Celle qui joue Didi absente. A raté son train, me téléphone Alexis.) Cherché Beï à la gare Montparnasse à 18 h 15, retour de Bretagne.

Cdf de Chevalier. En meilleure forme et humeur.

Renvoyé par fax une autre version. Cdf de Chevalier. Et nouvelle dépression ou effondrement de l’être.

Cdf vers 11 h de Chevalier, détendu, conciliant. Envoyé dernier fax vers 17/18 h.
Cdf de Gatti étonné du manque de nouvelles de ma part. Je lui dis que ce jour marquait justement la fin de mon isolement (« travaux en cours »). RV prochain. Il me téléphonera.

Cdf à 9 h de Chevalier. Pour me dire bonjour. C’est fini…

Téléphoné à Chevalier. Occasion d’un déballage de griefs et d’exigences, de part et d’autre.

Envoyé la nouvelle fin cet aprèms. Soulagement.

Visite de Peter K. qui déjeuner à la maison. Arrivée impromptue de Jérôme Petit, archi-saoul. Des histoires de sécu, de signatures, etc.

Train pur Nantes 9 h 50. Nantes 12 h. À la gare, Chevalier. Zigzags toute la journée entre Nantes, ST-Herblain, La Chapelle-sur-Erdre et Chateaubriand – d’office en agence, de théâtres en bibliothèques. Lecture le soir par Chevalier de la pièce – biblio de la Chapelle devant 2 douzaines de décideurs. Très bonne impression. Je me couche content. (Évelyne, la comédienne qui jour Didi et qui remplit un contrat dans l’Est, téléphone à Chevalier : « Je suis contente de retrouver bidi ». Hôtel Chateaubriand vers minuit.

Arc-en-ciel parfait (presque). Allé à la carrière (des fusillés) avec Alexis.

Pluie. Allé voir le marché aux bestiaux du foirail (le 3e de France, 1 000 bêtes). Vers 19 h, au théâtre de Verre, la lecture de la pièce devant une quarantaine de personnes. Ça marche. Le procès Papon s’est ouvert à Bordeaux.

La matinée à Nantes avec Alexis. Promenade au Jardin des plantes. Train pour Paris 13 h 07.

Cdf d’I. Clerc.

Yom Kippour. Pluvieux. Déjeuner à la pizza avec Beï, Isabelle Clerc et Khamram (question des papiers de celui-ci). Dîner chez la Béa avec Paul et ses enfants, Manu et les siens.

Chevalier d’accord pour aider l’ami d’Isabelle. Allé à la braderie de la rue Ramey et mangé chinois.

Allé voir l’appart à Montmartre, rue des 3-Frères (vu Khamram avec qui mettre au point la promesse d’embauche).

Chez Vermandel : me vaccine (grippe). Chez I. Clerc pour les papiers de Ramdam.

Beau. Cdf de J. Moro : malade, dit-il. Me rappellera dès qu’il sera en forme – et viendra à Chateaubriand en novembre. Cdf de Ernst Weisenfeld, malade lui aussi. Veut s’assurer que je serai à Bochum le 22 novembre pour la journée K.G. Lui annonce que je serai à Chateaubriand pour la pièce. Je vais écrire à Bochum pour le leur dire.

Des asticots dans des biscuits… et pain tranché.

Froid. Nicole Piantanida venue prendre le manuscrit pour le corriger sur le Mac de sa sœur. Cdf de Florent Brayard (Berlin). Ne pourra pas venir à Bochum le 22 novembre, ni bien entendu à

Brouillard. Froid.

Vers 17 h, aux Indépendants. Vernissage. Beï, Marie-Marguerite, Nicole Piantanida et sa fille Julie. Auparavant, toute la matinée jusqu’à 14 h, révision de la pièce à l’ordi de la sœur de Piantanida.

Terminé les ajouts et corrections chez la sœur de Nicole Piantanida, de 16 h à 23 h.

2° à 0 h au balcon nord.

Allé à la gare de Lyon avec Beï. Train de Toulon.

Vers 21 h, Cdf de Dante. « Alors, mon frère juif que devient-il ? ». Je l’invite à Chateaubriand pour le 22. Ne sera pas là. « Mais il faut qu’il y ait un Gatti. » Stéphane.

Brouillard épais (50 ou 100 m). Cdf à Stéphane. Viendra à Chateau. Parlé de l’impression – photocopie de la pièce – dont il est partisan.

Train pour Angers (et Chateaubriand). Raté le car à Angers. Pris un taxi (400 F). Chevalier à la gare. Beau temps.

Filage de 13 h à 19 h 30. Satisfaisant, malgré tout (malgré ce que je n’aime pas). Dîner avec Alexis chez la Crêpe Georgette. Il a noté quelques remarques que j’ai faites.

Alexis me conduit à la gare. Bus puis à Angers TGV 15 h 16 pour Paris. Ajouter quelques remarques au texte, acceptées par lui. Dîner chez les Gilbert.

Cdf de Jacky (Moro) : il est à l’hôpital en observation. Fatigue, faiblesse, on cherche… Aubervilliers, hôpital de la Roseraie. « 4 Chemins ».

Corrections en vue de l’impression (programme) de la pièce. Stéphane venu à la maison.

Déjeuné aux Négociants avec Roger Havus. Dîné chez les voisins qui recevaient deux collègues d’études.

À Montreuil. Vu Stéphane. Donné le nouveau texte à saisir (Nathalie). Gardé les deux dernières pages pour les refaire plus tard.

Toujours les 2 pages finales. Cdf de Gilles (la plaque mémorielle de KG est faite :
5 000. RV dans quelques jours). Cdf de Pascal Heuroux (Corpus Mortem). RV en décembre. Cdf de Joëlle Hocquard – de Chevalier. Cdf de Nicola Piantanida, de Mme Mariot.

Déclaré perte des papiers au commissariat de police – et redemandé une carte bleue à la banque. Reçu en fax la pièce corrigée que je refaxerai demain s’il y a lieu (nouvelle corrections ou ajouts).

Allé chercher Beï à la gare.

Toute la journée à Montreuil. Stéphane Gatti, Nathalie la tapeuse et Benoît le metteur en pages.

Travaillé texte avec Benoît.

Reçu le texte (150 exemplaires).

Beï et moi partis en voiture avec les Gilbert pour Chateaubriand. Arrivés peu avant le début. Hôtel Chateaubriand. Arrivés au théâtre avec 5’ de retard, la pièce a commencé. (Personne alors ? pas un chat… La salle pleine). Applaudissements et rappels. Ensuite une petite fête dans le cube.

Les Gilbert repartis. Dîné chez les Alexis. Amusé par Vladimir, magnifiquement étonné, souriant, illuminé, comme l’Autre.

Arrivée de Gilles, Patricia et Nicole (Piantanida), d’Ariane, des enfants, de Michel. Brouillard. Froid. La générale. Même salle que jeudi. Même succès. Vu le Maire de Chateaubriand, Martine Buron. Gilles : « Je suis fier de toi, sans blague ». Ariane : « Michel était enthousiaste ».

Gris. Partis successivement les 3 Gilles, les 4 Ariane. Invités à déjeuner chez les Alexis (sont également venus, les parents de Christine).

Repartis à Paris vers 16 h. Cdf de Stéphane s’excusant de n’être pas venu (il était dans l’Est).

Téléphoné aux objets trouvés vers 10 h. (Portefeuille Weil-Joffroy pas trouvé encore.) Rappeler vendredi. Tél. à Robert Tondini à Lyon. Sa femme : « M. Tondini est mort ». (Il y a quelques jours, opération gravissime.) « On lui a touché le cerveau. »

TGV pour Lyon à 11 h. À la Part-Dieu, J.J. nous attend, moi et mon voisin (qui est, je m’en doutais, Robert Abirached, l’ancien directeur du théâtre au Ministère). Déjeuné avec eux et les gens du théâtre de la Croix-Rousse. Ensuite, série ininterrompue de lectures (Le Grand Tchou, lu par Roland Monod venu avec son épouse Hélène Aligier), de vidéo, d’interventions gattiennes. Salles pleines. Puis « Rencontre avec A.G. ». Sur la scène : Abirached, Roland Monod, les J.J. (Lerrant et Hocquard), Châtelain et moi. Raconté pour la 100e (et dernière fois) ma rencontre avec Gatti. Gros succès ! « Humour juif » dit Gatti. « J’ai fait enregistrer » dit Hocquard rigolard. Aperçu Noir, ancien maire de Lyon. Très chaleureux. Dîner dans un excellent petit restau du coin, tout le monde. Puis à 2 h l’hôtel.

Retour par le TGV de 11 h avec Gatti, Hélène, Hocquard (et le chié Tao). Sur le quai, Dominique Dubreuil – à qui je remets un « Cet été ».

Visite de Mme Léon.

76 ans. Tu les as ? Pas croyable. Et la première neige sur Paris. Téléphoné à l’hôpital européen de la Roseraie : Jacky Moreau plus là. Où alors ?

Dîné avec Mme Léon au chinois Custine.

Accompagné Mme Léon au cimetière d’Aubervilliers (où est enterrée sa famille).

Déjeuner avec Harris aux Négociants. Parlé surtout de Garry (Hemming).

14 h au 101 rue de l’Université (Assemblé nationale) : table ronde sur la Suisse et la Shoah). Revu Bulowko. Loringer était là aussi mais pas vu. Pris langue avec Lazare, l’avocat du diable dans la « justification » de K.G.

« Dieu notre sauveur manifeste sa etc., etc. Fait avec Beï des courses dans le quartier St-Lazare-St-Augustin. Déjeuné au « La Rochelle » restau de poisson à gauche du Cercle militaire.

Cdf de Brayard qui est à Berlin (retour de Jérusalem). Me parle de 1 500 docus qu’il a photocopiés, de l’autorisation française qu’il a reçue de consulter le dossier K.G., etc. M’apprend surtout la mort de Poliakov, il y a 2 ou 3 jours.

Chez un vendeur de meubles et pacotilles rue Labat, altercation de Marie-Claude avec le patron…

À la choule avec Gilbert. Assez grande assistance : il y a une « beth mitzwa », une fille admise à la lecture. À la maison, Beï ivre, déglinguée, bégayante, me cherchant querelle, etc. Cdf de Weisenfeld (Hambourg) me demandant des détails sur la mort de Poliakov – que je n’arrive pas à trouver. Téléphoné un peu partout – dont Bulowko qui m’enverra un papier du Monde.

Réussi à joindre Mme Poliakov.

Visite de Rémi Chateauneu, le 2e fils de l’ami. 32 ans, informaticien à la Deutsche Bank de Francfort. Son frère aîné « travaille » à la CGT, marié, 2 enfants. Rémi est intelligent, curieux de tout, inquiet du sort de l’humanité. On se reverra. Déjeuner à la pizza Custine.

Cdf de Christine (ex Jacky) : il va être opéré du fois, peut-être y aura-t-il une greffe. « Le pronostic est sombre ». Ne pas lui téléphoner avant mercredi. Nouveau Cdf le soir. Il est rentré (chez sa mère). « On a découvert quelque chose au poumon. »
Cdf de Rognoni. A lu la pièce. La trouve lisible mais pas jouable.

Volets : gris blanc. Orly par métro et bus (Invalides). G. m’attendait au point de rencontre. Allé prendre un chocolat au café avec vue sur les pistes blanches. Téléphoné à M. Gilles (Le « Mary », mer de Chine) : sa femme vient de mourir, ce jour même ! M. Gilles, très calme, très confiant, parle volontiers. Ne mène plus de grandes actions, mais des petits coups… Si je passe à Monaco, que j’aille le voir.

Allé à Levallois (docu de Paris-Match) chercher chez Fernande Ricordeau les PM écrits par Isabelle Clerc et qu’elle n’ose pas aller elle-même chercher (Le badge d’entrée, la froideur). Me parle de M.H. Normand qu’elle a vue il y a 5 ans. Allé rue des 3-Frères donner ces numéros à Clerc. Longue parlerie. En rentrant, Cdf de Jacky – de l’hôpital. Voix faible, angoisse de l’attente. RV à l’hôpital samedi.

Aubervilliers, hôpital de la Roseraie, Jacky – dans une terrible pâleur et maigreur et dévastation des traits.

Train à la gare de Lyon, pour Montpellier. 13 h 30 chez les Woignier.

Souper de Noël. Je m’évanouis dans le cabinet du RDC. Couché, etc. (C’est une habitude maintenant).

Train de Perpignan à 15 h 10. Chez Ariane à 18 h. N’arrive de l’hôpital qu’à 20 h. Plutôt frais – et même froid.

Commencé à travailler les nouvelles (travail surtout de mis en ordre…). Télé : vu à la suite « Les Temps modernes » et « La Vie de Brian » (les Monty Python).

Au marché : fait connaissance avec une dame Becker, en train d’écrire un livre sur Mérimée (elle connaît aussi quelqu’un qui connaît quelque chose à K.G.). Arrivée de Éric. « Urine sanglantes ».

En ville. Achat d’un jean élastique (369 F). Au café avec Beï, Éric et Alex (Lask).