2000

Gris. Nuageux.

Écouté cassette « Le chinois en une heure ». En 10 minutes, ce serait encore mieux. Cdf de quelques-uns, famille et autres.

Couché trop tôt (21 h). Levé trop tôt (3 h). Lecture : La Bruyère (fini).

68 Kg. De 14 h à 17 h 30, révisé avec Olivier Régnoni son manuscrit. 1ère page de Libération : « 270 millions d’arbres à terre ».

Lu mes « Prétendants » (manuscrit rangé à la cave) pour voir si on peu en faire quelque chose.

Bruine, crachin. Dîner chez Nicole Piantanida avec des amis à elle (instit Montessori). Beï restée à la maison.

Conduit Beï à la gare de Lyon (pour La Seyne). Les Gilbert rentrés ce matin (du Cannet).

Dentiste : 17 h 30. St-Lazare : billet pour Prades. Lecture : Novecento (Baricco). Décevant.

Froid (5°). Réveil 9 h 30. Pédicure 11 h. Cdf d’Agathe 17 h. « Désemparée ». (L’âge, l’argent, etc.) A perdu un œil. Son fils est venu la voir en 98 (« il est magnifique »). Sur B. : « presque méchante… On ne lui a pourtant jamais nui ».

Le processus final en route ? Presbytie, presbyacousie, oublis instantanés, coordination gestuelle défaillante, pertes d’équilibre (rattrapés de justesse par pure bienveillance de ma part), somnolence, toujours paresse, etc.
Les Anglais relâcheront pour raisons médicales le tyran Pinochet. L’instrument Papon est à l’hôpital.

Dentisse 18 h-19 h 20. Lettre de Chevalier (entre autres, un devis pour l’autoédition des poèmes). Accélération ces jours derniers de l’envieillissement (oublis fréquentissimes).

Brume et grisaille. Mal fichu toute la journée. Un fleuriste venu me faire in devis (pour les dégâts de la terrasse). Dr Parent 17 30.

Froid. Sec. 20 h 30 rue de Bagnolet chez les Mela, plus les Kravetz et un savant ami de Jean-François et une dame. Parlé surtout (phénomène courant depuis le jour de l’an : radio, télé, presse, rue) d’informatique, communication, création par ordinateur, etc., etc. Reconduit vers 1 h 30 par le professeur et la dame.

Déjeuner avec Clerc (confidences sur les siens, son amour des voyages, le souvenir de Kamran, etc.).

Dentisse 16 h. encore 4 273 F de gaspillés !

Gilbert me conduit à la gare (Austerlitz). Train pour Perpignan (10 h 25) où me prendra Michel. Le long de la voie : « Le bois, le pauvre bois a de grandes douleurs ». Plusieurs arrêts imprévus en campagne ; plusieurs haltes dans des petites gares. Lecture de Dante (Vita Nova). Retards rattrapés. À 9 h chez Ariane.

Dormi de 22 h 30 à 9 h 30 ! Soleil – et fatigue quand même. Incapable de rien faire, à peine de lire.

Froid et soleil. Donné à taper (Cathy Lask) « Nature morte SS ». Mal fichu. Mieux dans l’aprèms.

Apporté quelques chocolats chez les Lask. Conversation avec l’Alex sur le bouddhisme, l’existence de D., l’athéisme, etc., etc. Pas fumé de la journée.

Vers 12 h 30, arrivée de Beï et Éric. Distribution de cadeaux de Noël… Départ d’Éric pour La Seyne vers 16 h. Grand vent.

La tramontane a grondé toute la nuit.

Passé avec Michel chez les Alex. Cathy me rend « les SS », tapés.
Lecture : « Tentative d’épuisement d’un lieu parisien » (Perec).

Allé au marché avec Beï. Vu le bouquiniste ami. Dans l’aprèms, avec Michel, aux grottes (la « Grande Canaletti », où s’active du gros matériel BTP (pelleteuses) – peut-être pour creuse de nouvelles grottes… ). Un long bar à l’entrée… Visite de 2 cimetières (Villefranche et Prades) sans intérêt aucun.

Froid. Crachin. Avec B. et A., au cinéma : « L’Enfance d’un chef ». Pas mal. C’était le film qu’aurait dû faire Marie…

Belle journée. Ciel bleu. Dîner au restau Hostabrich rue Principale, avec A, B, Michel, les Lask, et enfants.

Avec A et Michel, promenade dans le vieux Prades – les remparts, la fabrique d’épaulettes… En revenant, une intense fatigue – un vrai malaise.

Subit retour de douleur dans le genou droit. Vers 19 h, visite du Dr Villata (Tiledil).
Tension 13,9 à droite, 14 à gauche.

Avec A, chez son dentiste. Même avis que Neumann (la dent à extraire sous le dentier en bas).
(Anniversaire Théo 1er-2-44.)
Marché : le bouquiniste, les Alex. Michel nous emmène à Perpignan. Train 21 h 35. Lecture : Dante (Vita Nova).

Pluie à la gare d’Austerlitz. Appris par une circulaire de JJH que Dante a la Légion d’honneur (!). Stupeur.
(Arthrose du genou, dermatose, chicot à ôter, crise intestinale, dépression accentuée – c’est cela être vieux…).

69 Kg.

Dr Parent. On reprend le Prozac – avec prédominance du Lexomil (je serais plutôt anxieux que dépressif, dit-il). 13/7.

Rue de Varenne, ministère de la Culture. La Croix à Gatti par Dominique Wallon. Et redécoration posthume d’Evariste Galois. Gentilles paroles de D. à mon égard. Affectueuses.

Visite de mon « homonyme » Geoffroy (lui ai confié les poèmes).

Soleil. Avec Beï, sur les quais : treillage, bacs, plaques de plastique rigide (à remplacer).

Les Gilbert partis pour Le Cannet.

Regardé cette télé qui ressemble à la télé et qui n’arrête pas de lui ressembler jusqu’à la nausée.

10 h 30. Un fleuriste du quai de Gesvres vient nous faire le devis tempête.

Vu Vermandel. Mal au rein droit. Grosse algarade. B s’en va – revient dans la nuit (vers1 h), etc., etc.

Promenade dans Montmartre rue des 3-Frères, rue Gabrielle, etc. « Me donneras-tu un baiser ? – Oui (mais sans chaleur, presque à la rigolade ».

Retour des Gilbert (du Cannet). Drôle d’aprèms. Monté pour rédiger ma déclaration de revenus, je plonge sans presque m’en rendre compte dans la Bible, le Talmud, l’encyclopédie juive, etc. Plus que très passionné. C’est vraiment de cela (le judaïsme) que je pourrais parler jusqu’à la fin du monde.

Grosse altercation – mais banale à présent. Allé faire un scanner av. Hoche, chez un Dr Lacan. Acheté chez le bouquiniste de la rue Ramey un livre de Maurice Weil (« Aujourd’hui c’est demain », publié en 80 chez « Léon Faure »). Réfléchir à cela – qui n’est peut-être pas un événement, mais un coup de tonnerre, surtout dans ces moments où je n’essuie, moi M.W., que des refus.

CCF puis Mme Joubert (impôts).

Arrivée de Michel qui repart demain pour le Népal.

Avec Beï, à la BNP (Mme Beaulieu). Départ de Michel pour Roissy (Katmandou).

5 h. Réveillé, je monte (essayer de) travailler. Elle me rejoint là-haut pour me reprocher de la réveiller… Crise de nerfs. « Je n’en peux plus ! ». Allé à la Caisse d’épargne à 11 h (pour impôts).

Beau. Écrit à Hangfizan (université) pour la mort de Zhu, père de Xintian.

Pluie.

Allé au contrôle des impôts (pour un dégrèvement de l’an dernier).

Beau. Bleu. Le noir texan de Huntsville exécuté (injection) – malgré le pape, Jack Lang – malgré le propre père ancien président du gouverneur Bush (candidat à l’investiture républicaine), malgré moi. Équilibre respecté : un noir assassiné, un blanc (Pinochet) reconduit chez lui en avion spécial. Visite de Thierry Woignier.

Lecture toute la journée d’un album sur Proust (de Jérôme Picon).

Départ de Thierry Woignier. Beau temps froid. Dîné chez Claire Eruyen et son compagnon (Bernard) avec J.-P. Campagne et Elisabeth (amie de Claire).

Grosse algarade (de nouveau). Dans la soirée, Cdf de Christiane : sa mère, Marcelle (la Titi) morte dans son asile. Obsèques le mercredi.

Beau, bleu. Cdf de Chevalier (à propos de l’édition des poèmes : 6 900 F pour 40 pages chez l’imprimeur Rondeau).

Arrangé les poèmes – dans lesquels je suis perdu…

Cdf de Weisenfeld et lettre de Crunelle (sur un site Internet que nous devrions faire KG et dont il me propose un exemplaire de la page de garde. On va s’y mettre. Fleuriste sur la terrasse, réparant les dégâts de la tempête. À 15 h, avec les Gilbert, au cimetière de Gennevilliers pour l’enterrement de la Titi (la seule fois où le monde se sera exclusivement occupé d’elle).

Treillage en train sur la terrasse.

Bien travaillé mise au point des poèmes, impôts, assurances, etc.
Retour ver 23 h de Michel (Népal).

Beau.

71 Kg.

2e jour de travail des fleuristes sur la terrasse.

Sommeil entrecoupé (2 pauses). Lecture : Et si c’était vrai… (Marc Lévy). Nul.

Lecture : Les Forceurs de blocus (J. Verne). Nul.

Sommeil à pauses.

Organisé l’envoi des poèmes aux 3 éditeurs indiqués par Desmée. Des heures de boulot.

Expédié les trois plis (Main gauche).

Allé au Salon du livre, pour rencontrer Poncet (Comp’act) qui a toujours les nouvelles en main (depuis 1 an). Vu Poncet, l’ai trouvé plus sympathique que la 1ère fois dans ce même salon (ou à ce marché de la poésie). RV en avril à Chambéry avec J.J. Lerrant, à mon retour de Berlin et Genève.

11 h 50 Mutuelle : Dr Clère, ORL. RV avec l’appareilleur vendredi.
Envoyé « Vieillards sans frontières » à Serge Cabol. (Encres vagabondes, La Nuit des obsolètes).

Gris, chaud. Avec Beï, chez le dentiste Atlan (odontolo…) indiqué par Neumann. Luxe et gentillesse. RV le 28 avril. Rencontré la sœur de Yossi qui tient une boutique de caviar dans le coin (Fg St-Honoré).

Pluie. Porté ma déclaration de revenus. L’aprèms, à la Mutuelle avec Beï – mais le responsable oreille prenait sa retraite. RV milieu avril.

« Les Prétendants ». Bien œuvré.

Vers 16 h, arc-en-ciel au N. (surbaissé). Giboulées. Les Prétendants. Bien avancé.

Travaillé.

Paris-Match m’envoie un article de 1971 sur F ; Léger pour me demander l’autorisation de le reproduire dans un livre. L’ai lu, l’ai trouvé très bien – d’autant plus que je n’en avais pas le plus petit souvenir.
Les Belges accusent poliment réception des « 54 enfants ». Réponse plus tard, avant août. Travaillé pièce.

Fin de la révision des Prétendants. Quelques ajustements à faire.

Les Prétendants.

Les Prétendants, encore.

Prétendants (mise au point). Recopiage.

Prétendants. Lecture : Aujourd’hui, c’est demain (« Maurice Weil »).

Train pour Berlin 6 h 55 (gare du Nord). Changé à Cologne. Arrivée 15 h 50. Ciel paresseux, mouillé et soleilleux. Weisenfeld pas là. M’aperçois que je me suis trompé de jour. C’est demain que je devais arriver. Pas de chambre ! Passer une heure à arranger les choses. Obtenir une chambre, téléphoner à W. et Riegner (RV remis à samedi) (Hôtel Unter den Linden.) et Kunzmann (le traducteur de l’Espion de Dieu). RV demain. L’hôtel existait déjà dans la zone RDA.

Arpenté Unter den Linden de long en long, par un temps frais mais plein de soleil. La porte de Brandebourg, les touristes, les voyages – toute l’Allemagne veut voir Berlin. Déjeuner avec mon traducteur, Ulbricht Kunzmann. Promenade jusqu’à l’ex-Charlie Point. Plus rien. Déjeuner à l’hôtel avec Kunzmann. Arrivée de Weisenfeld. À la gare avec lui pour prendre billet de Genève (train demain soir). Dîner à l’hôtel avec Weisenfeld.

Au musée de la Résistance (rue Stauffenberg) colloque devant 100 à 120 personnes : pasteur Schäfer, pasteur Steinbael, qui philosophe assez justement sur la personne de KG (une question d’aujourd’hui). A. G. était là avec son mari Platon, plus les deux Hollandais. Brayard pas là – malade ou excusé. Déjeuner à la cantine militaire. L’aprèms, après, reprise. Dîner avec les gens du Hagen. Au nouveau centre Sony (impressionnant vu de l’intérieur, seule construction de ce Berlin qui a quelque chose de neuf. Train pour Bâle. Le pasteur Hermann (de Hagen très intéressante figure) m’a escorté presque au train.

W.L. jusqu’à Bâle. Mal dormi. Changé jusqu’à Biel pour un 3e train Genève. Beau temps. Hôtel Bernina. Déjeuner dans « la plus ancienne pizzeria de Genève (1955).
Chez ? à 15 h 30 (avec le n° de code que je lui ai demandé par téléphone). Son appart confortable, très bourgeois au 5e. Thé vers 17 h. Parti à 18 h. RV pris à Chambéry avec JJ et l’éditeur Poncet demain à Chambéry.

Train de Chambéry. Crachin. JJ à l’arrivée avec H. Poncet. On file à la maison d’édition. Accord pour l’édition des nouvelles dans l’année. Puissante aide de JJ. Déjeuner en ville rue de la Croix-d’Or. Puis une course vers la gare pour attraper un TGV que j’ai de justesse (précédé ou escorté de J.J.). Paris à 19 h.

Envoyé à Poncet les « Nouvelles des contrées dangereuses » (pour les illustrations).

Reçu réponse du Dé Bleu (Louis Dubost) : peut pas publier les « 54 enfants » – mais poli et conseilleur.

Vers 10 h : Cdf d’Elisabeth de Foncheville (amie de Cl. Ernzen). D’accord pour « ordiner » les Prétendants. Déjeuner avec V. Mela en face. Retour de Beï : gare de Lyon vers 17 h.

Carte de Samarkos (contenant deux coupures sur une histoire qui ressemble à celle des Prétendants – mais il ne s’en doutait pas). Disquette de Chr. (Les Ré – pour Comp’act).

Cdf de Jacqueline : Manu est à l’hôpital. Accident d’intolérance (Whisky plus pharmacie). Une tentative de suicide ? En fin de journée, bien que toujours à l’hôpital, elle va mieux.

Froid et clair. Cherché Ariane et le piots à Austerlitz.

Avec Beï, à la Mutu pour un appareil acoustique. Cher ! 17 000 F. Beau et très froid. Les rues balayées par un vent quasi sibérien.

Fini le recopiage sur l’exemplaire déjà une fois revu et corrigé. Enrhumé, fatigué.

Cdf à Marie-France. Elle sort de plusieurs opérations. Pas optimiste. Claude part au Kazakhstan la remplacer. Elle me fait une copie des nouvelles. RV bientôt.

Seder de Pâques chez les Gilbert. Emanuel et ses filles, Simone et la sienne (Noémie) et nous avec les piots.

Reçu la disquette des nouvelles tapées par Marie-France. Envoyée ce même jour à Poncet (Chambéry). 71 Kg. Tension 13/8.

Pluvieux et doux. Remis à Elisabeth de Foncheville le manuscrit des Prétendants. 30 F la page. Va le faire ces jours-ci. 19/20 h avec Clément et Lisa Mela, au Grand stade (PSG contre Gueugnon – qui gagne !). La pluie.

Lecture : Bougainville.

À dîner, rue Durantin (nos voisins de palier), les Gilbert, nous cinq. Malaise vagal.

Annulé le RV chez Atlan qui devait m’enlever la dent récalcitrante (sur l’avis de Vermandel, venu me consulter). Tension 11,6. Cassé mon appareil inférieur. Fait réparer dans l’aprèms par un prothésiste de Neumann (400 F). Regardé sur la 5 un film de Chris Marker (Level 5). (À revoir). Anniversaire de mariage. Presqu’un demi siècle.

Beau. Bleu. Elisabeth me rend son tapuscrit des Prétendants. Commencement de malaise au dîner. Les Ariane s’en vont par le train du soir (à Austerlitz).

Terminé la révision des Prétendants.

Lecture : Héraclite.

Remis à Elisabeth de Foncheville le texte corrigé. Et un acompte de 1 000.

Gris et froid. Allé chercher mes écouteurs à la Mutuelle (12 000). Peter Kunze venu vers 15 h. Incapable (moi) de l’accompagner à La Villette (lecture de et par Gatti). Tension 15/9.

Reçu 3 exemplaires des « Prétendants » de Foncheville. Tension 14,6/8,4. 72 cœur. Envoyé un ex. Prétendants à J.J. Lerrant, un autre à Chevalier.

Beau temps. Allé voir avec Beï le stand d’Alexis Lask à la Bastille. Déjeuner aux « Grandes Marches ».

Très beau temps. 25° au balcon. Fatigué. Incapable de travailler.

Orageux. Pignoché la petite fille à la ?

Re-pignoché.

Mal fichu (ventre). Déjeuner avec Peter K. « Aux deux pelles », petit restau de la rue du Mont-Cenis – assez bon, pas cher. (Peter : Gatti, je ne peux plus le supporter, ce mélange de résistance et d’intérêts personnels – je ne le verrai plus ».)

De 9 h 30 à 12 h 30 : que des courses (poste, pharmacie, photographe, épicier, etc.).

Mal foutu, rien fichu. Lecture : La Spirale de l’escargot (Armand Herscovici) prêté par Mela.

Cdf à Th. Harlan (sur son portable). Il est en clinique, en Allemagne. Me rappellera. Me rappelle vers 16 h 30. Emphysème, asthme, à bout de respiration. « Je suis malade et follement heureux ». Un roman va paraître dans un mois, grâce à Enzensberger ; un autre se termine en gros. « Tu devines le thème ». Il a encore 8 semaines à passer à la clinique, près de Salzbourg (côté allemand, précise-t-il). Me donne un meilleur n° : 00 49 86 52 93 11 09. « Je n’ai pas de souffle ».

Avec Beï, à la Mutuelle (réglage des oreillettes). Cdf de J.J. Lerrant. A lu la pièce. « C’est très très bien… très étrange avec légèreté, ironie… une jolie dose de finesse, etc. ». Trop tard pour le présenter à son concours lyonnais mais l’an prochain. Il en parlera de toute façon. Plus de 30° au grenier.

31° au grenier. 22 h 30 : Cdf de Dante. S’inquiète de ma santé. Je ne suis pas venu à sa dernière lecture (chez Garrand). RV pris pour la fin du mois (mais il doit d’abord refuser une prestation en Italie, où règne Berlusconi… Il ira ensuite à Avignon. D’accord pour aller à Chateaubriand chez Chevalier.

Tension 13,3/8,3/76.

1 Bedelix, 1 Immodium. Dans l’aprèms, avec Peter (Kunze) au Louvre. Expo « Les arts premiers » (Afrique, Océanie, Amériques). Impressionnant.

9 h 30 Dr Atlan, avec Beï. Extraction de la dent incrustée (1 200). Retour. Douleur pendant une heure. Puis rien.

Malaise, écœurement. Ventre. Mieux le soir. Lecture : La spirale de l’escargot.

Encore la débandade. Beï : pas très bien. Oublis. Vieilles histoires mortes. Incapacité de trouver un n° ordi portable, ni de faire le n° ni d’autres. Ronflements.

Chez le prothésiste oreille de la Mutu. Payé 12 700 F (le reste sur 17 000 remboursés par la Mutu).

Mieux être dans le corps, pire dans l’esprit. À peu près fini « L’imphotographiable ».

Allé avec Beï à la Matmut pour essayer un autre contrat d’assurances (« Artois » refuse d’indemniser les dégâts terrasse). Rien conclu encore.

Regardé télé Arte « La Commune » (Watkins) tourné chez Gatti à Montreuil. Hocquard y figure. Le film dure 5 h. Enregistré une bonne moitié.

Levé tard (10 h 30).

Cdf à Clerc (pour son travail). RV peut-être mardi. « On parlera de l’avenir ».

Chez Atlan – qui retire les fils de son intervention. Altercation à propos de Jacqueline, comme toujours, dans ces cas-là. Et la litanie…

Lecture : Les Gens de l’or. Le beau livre !

12 h Peter K. prend son train. Déjeuner avec lui dans la gare.

Visionné la fin de « La Commune » (P. Watkins).

Débandage encore. Douloureuse.

16 h : 30° au grenier. 20 h avec Beï, à l’hôtel de Devayani (XIIIe) qui revient de tournée au Portugal et en Italie avant de regagner Dehli, et, avec M.F. Poulizac (bien remise de ses opérations) et Claude Reznik, rejoignons Gilles et Patricia chez Goldenberg. Dîné en terrasse, au frais. Soirée douce.

Pédicure 10 h 15. Avec Beï, au viaduc des Arts : Planchet y expose des gravures – avec d’autres artistes.

Conduit avec Gilles Beï à la gare (pour La Seyne). Déjeuner chez Clerc. Lecture de son « Journal d’une femme séduite » (début). Lui ai laissé « Dragon » à taper. (Ancien sentiment particulier.)

30° au grenier à 16 h.

Gris-frais. Courante encore. Mieux le soir. Lecture : Otaku (Etienne Barral).

Repeint la vannerie d’osier des chaises d’appoint (4).

Allé à 16 h voir le Dr Lablanchy. (Dépression.) Me promet froidement que c’en sera fait de mon angoisse (et non pas dépression) dans les trois semaines. Le commencement (au moins de la fin). De là, à St-Sulpice pour y voir Ph ; Planchet et Marie Desmée qui exposent.

À 16 h, St-Sulpice, marché de la poésie : vu les Desmée, les Michaud (Anna Prucnal) et même Poncet (Comp’act). 1) Le livre devrait sortir à la rentrée. 2) M’enverra les placards en juillet. 3) On se verra en août pour discuter (dessins ou pas ? maquette, etc.). Desmée me dit qu’il projette de faire un numéro sur môa.

17 h Dentisse Neumann. Revenir en septembre.

Très chaud.

15 h marché de la poésie. Vu Desmée, Michaud et Anne. Allé prendre un long verre au café. Souvenirs. Puis chez deux éditeurs : l’Armurier (Jean Prinqualle et Raphaël Monticelli), de nouveau Comp’act et Poncet. Rentré épuisé.

31° à 17 h au grenier. Rêve de sieste (14 h-16 h) agité – extraordinaire. Une sorte d’opéra de ma vie ou d’opérette musicale. Noté peu de choses. Oublié le reste (mais pas l’essentiel : l’impression très forte). Le soir, de 23 h à 2 ou 3 h du matin, saisi d’une « inspiration » : écrit 7 pages de notes pour une pièce (mettant en scène Ego et ses Ego). Bonheur vrai.

16 h : 33 au grenier, 34 dehors. Visite à Vermandel : tension 12/7. ECG sans changement. 35° à 18 h.
Cdf à Gatti. « Comment ça va ? » « Bien, puisque je t’entends » (dit-il). Part pour l’Italie dans quelques jours. On se voit à son retour, avant le 29. Panne d’ascenseur. J’y suis coincé ¾ d’heure. Bref. Lecture : « L’autre pays, le seul » (Georges Guy, Comp’act).

Très lourd. Allé à la Mutu optique. Ajustement de mon « aide auditive ». Peinture de la frise du grenier (abîmée par le grand vent de décembre). Peintre polonais, Corona ou Korona).

Fini la peinture du grenier (frise : 2 500) par le Polonais.

Le temps : on passe au froid, à la grisaille.

Cdf aux Pottecher. Andrée me parle de Fred : incontinent, perd la tête, croit partir en reportage ou à Bussang. Il a 95 ans. Je lui parle. Il est jovial, mais souffle un peu, ahane. Misère… Allé chercher chez Isa Clerc le texte tapé de « Dragon ».

Cdf à Thomas Harlan. Toujours dans sa clinique de Berchtesgatenland. Il y est depuis 8 semaines, content comme tout : bien soigné et son livre qui paraît en juillet (« Rosa ») en même temps que son retour. « Ici, même la mort est endimanchée ». Cdf à Gatti : « On devrait se voir plus souvent, dit-il. Une fois tous les 15 jours au moins… C’est pas juste autrement ».

Train pour Montpellier (La Grande-Motte). Chez les Woignier à la Grande-Motte. Chaud.

Un petit tour « en ville ». Rien de nouveau.

Arrivée d’Eric. Le temps : grisailleux le matin. Lecture : Poèmes et Nouvelles érotiques (Bataille).

Pensé à Ch. Sturm, cette nuit. Arrivée d’Ariane – Marion et Clément. Déjeuner avec toute la smalah – y compris Thierry, Bénédict et Marie-Catherine plus le bébé de Béné (1 mois), plus Josiane et Yann. Travaillé « Valse » – inspiré ! Football : France bat Italie, par miracle (1 but dans les dernières secondes – 1 autre dans les prolongations). Grands cris, pétards, drapeaux.

Gris. Pluvieux. Frais. Continué le travail – bons résultats.
Lecture : Zweig (Confusion des sentiments).

Grand vent la nuit. Au matin grand bleu.

Beau – sans vent. Pris un bain de mer – le premier depuis des années. Elle était bonne ? Non, merci.

Courses avec Ariane. Cartes postales. 2e bain de mer. Fatigue à la marche. Lourdeurs dans les jambes. Woignier se renseigne sur le métier d’écrivain : je rature ? Combien de pages par jour ? Avec Ariane, allé au ciné voir « Saint-Cyr ». Au retour, la foule et la foire en bord de mer.

Il a plu cette nuit. Gris, puis soleil vers 11 h. Lu des rédactions d’Orian, fils de « Cortisson ». Un futur écrivant. Beaucoup de vent.

Lettre de Peter K., avec une photo de son père (le boulanger). Déjeuner couscous à la porte d’à côté (Thierry et Marie-M. Cortisson, Josiane et Yann. Nous 6 (Beï, Ariane, Marion, Clément, et moi) et les deux Woignier. Total : 13.

Beaucoup de vent. Avec Ariane grande ballade (office du tourisme, « promenade en mer »). Les pieds moins lourds. Vu Frédérique et Patrice. Marie-Claude me fait une scène (apprenant que je compte rester chez Ariane jusqu’au 15 août, après la fête à Lagrasse). Fini la 1ère version de « La fin du IIIe Reich ».

Gris, frais. Petite pluie dans l’aprèms. Beï décide de s’en aller plus tôt – vers La Seyne. Ça m’apprendra ! Commencé à recopier « Esther II ». Froid l’aprèms. Lecture le G. Guy.

Froid et vent. Invité les Woignier, les Ariane, Yann au restaurant tournant de Palavas. Personne sur les plages. Dîner chez les Thierry, à Montpellier. On était 17 ou 18. Grillades dans le jardin.

Le froid persiste. Moi aussi. Continué le recopiage. Départ vers 18 h 30 d’Eric et Beï pour La Seyne. Lecture : Le Propre et le sale (G. Vigarello).

Fini le recopiage d’Esther II. Lu le texte à Maurice Woignier. Pas de feu d’artifice à cause du vent. Au loin, quelques pétards, quelques flonflons.

Gris, frais. Parti pour Prades vers 7 h 30 avec Ariane et les 2 mouflets. À Prades vers 10 h. Froid. À l’apéritif, les Lask : Alexis, son père et la compagne de celui-ci.

Venteux puis soleilleux. Michel amène un ami américain, un peintre (Robert). Visite de l’expo de Hadji à l’église – puis déjeuner, au restau – et salué Hadji chez lui au milieu d’invités qui déjeunent. Ensuite, « L’Homme de Tautavel ». (Formé le projet d’une journée à fouiller la grotte. Michel va s’en occuper.)

Allé voir Alex. Longuement parlé des Yid, d’Israël, de la judéité. Vu le brocanteur Julia, qui se dit antiquaire.

Vers 11 h, à Céret, avec Ariane, Michel et Robert (Pronty) l’Américain. Visite de l’expo Soutine (une découverte pour moi) et du musée d’art moderne (sans grand intérêt). Déjeuner sur la place des 7-Jets – d’où ne venait aucune eau à cause de la Féria qui l’épuise. Rentrés vers 17 h.

Cdf de Jacqueline : il y a, au 48 bis, de la fuite dans l’air.

Sur la maison où est né « Thomas Merton, écrivain américain », un anar a écrit : Tolérance ? Tôle et rance – de l’autre côté ? Donné à Cathy Lask « Dragons » à taper.

Envoyé lettre recommandée à l’assurance (Artois Bois-Colombes) pour l’incident du 48 bis. Donné à taper Esther II. Révisé « Homère et Beethoven ». Lecture : « Eaux » de Eric Manevel (le bouquiniste du marché). Pas mal.

Somnolant à ma table de travail, malaise. De graves difficultés à me lever pour prendre l’air. Corrélatif à mes continuelles lourdeurs de jambes.
Lecture : L’Art de Céline et de son temps (Bournan).

Gris.

Vent.

Marché. Conversation avec Marcel, le bouquiniste. Lecture : « Escarbilles » (journal 38-41) de Ludovic Massé.

Mort de Rosette Samarcos. Un carton de Georges me l’apprend. Téléphoné. Il pleure. « Chacun de nous croyait que c’était l’autre le malade ». 30° l’aprèms. Lecture : Une vie bouleversée (Etty Hillesum).

Gris. Frais.

Grand soleil. Cdf à Gatti pour Lagrasse. Locomotion surtout.

Départ dans l’aprèms de Marion et Clément avec leur père pour leurs vacances. Beï rentrée à Paris.

Toujours beau. Cdf à Gatti (à propos de Lagrasse) : « Je pense à Théo. Je lui parle tout le temps… ».

Cdf à JJ Lerrant (Vercors) et à Lagrasse : pas de chambre mais… (Colette Olive).
Dîné avec Beï (Ariane ?) et Michel chez le chinois de Prades. Orages. Pluie. Lecture : Une vie bouleversée (Etty Hillesum).

Ciel gris.

Cdf à Lagrasse (Colette Olive me dit qu’on se débrouillera pour la chambre). Photocopie des passages de l’Etty Hillesum. Pluie. Chasse aux limaces : en 2 jours, Ariane en a ramassé 100, déportées dans les tilleuls du Trésor public (en face).

Froid.

Ciel bleu et grand soleil.

Beau. Chaud. Chez Vilalta le Dr : doppler – insuffisance veineuse superficielle modérée. Cdf de Jean Michaud : ne viendra pas à Lagrasse comme prévu.
Lecture : Mes vendanges (G. Bonheur).

Ariane téléphone à Beï qui ne tient pas à me parler. Tourne sa rage contre moi (« hypocondriaque »).

Réveillé 3 h. Corrigé « Injures ». Orages dans l’aprèms. Mais peu d’eau.

Avec Ariane et Michel, à 18 h, à Eus expo (avec machines à la Tinguely). À 21 h à St-Michel-de-Cuxa, concert (Debussy, Ravel, Falla).

Longue journée. Arrivés à Lagrasse vers 10 h-10 h 30. Avec Ariane et Michel (partis à 9 h). Grand soleil. Vu Marc Kravetz, Heinz Neumann, Joseph Long. Compris combien j’avais 78 ans dans la conversation et dans le regard des autres – et dans ma propre optique. Film de Hélène ancien « Nous ne sommes pas des personnages historiques » – Gatti, Kravetz. Le soir, l’Enclos dont les qualités de projection ne m’ont qu’à peine permis de comprendre de quoi il s’agissait. Rentré 1 h, hôtel St-Michel, ch. 3.

10 h vu Stéphane et J. Hurstel au « bistrot ». Film d’Hélène sur le Goulag. Excellent. L’équivalent du Resnais-Cayrol (pour les camps soviétiques). Déjeuné sur le pouce (jambon, melon). Bavardé ensuite avec les uns et les autres. Coup de barre vers 17 h. Allé m’étendre à l’hôtel – triste. Dîné avec les autres. Téléphoné à Ariane. Pas assisté au film irlandais : rentré 23 h. Vu Amphoux (1968). Des ados plongeant dans la rivière du haut de la balustrade du pont romain. Droits comme des I. John et F. Hocquard avec sa femme et Léa (sic) (5 mois). Se dit content de me voir enfin (je suis son parrain de son propre chef). Éloge de « 20 têtes à couper » : un livre ? dit-il.

Envoyé carte signée Gatti à JJ Lerrant. Chaud et venteux. Trouvé un passage pour Narbonne avec John Ireland. Hors ce pays où je suis triste et peu confiant. Conduit à Narbonne dans l’aprèms par Rezzag et Bailleul – pour une place éventuelle dans le Paris d’après 21 h 30. 3 h d’attente. Le chef de gare s’occupe de la place. Trouvé. Une couchette.

Arrivée 7 h 30 Austerlitz. Un peu dormi. Sous-marin russe bloqué sous la mer avec 118 hommes.

Bien dormi. Aprèms : grande scène où tout y passe : sa santé, la mienne, le Prozac, les oreillettes, les yeux, les Gilbert qu’elle hait, les amis qu’elle déteste, etc., etc. Dormi dans la petite chambre.

Cdf de Christiane : Mort d’Yvonne Némarq, 83 ans. Obsèques lundi.

Rencontré rue Ramey Térésa (Gatti, Marseille et Lagrasse).
15 h avec Gilbert, venu de Cannes, et Beï : enterrement à Pantin de l’Yvonne Némarq. Du monde – et un peu de Némarq. Vu Christiane (la fille de Titi), le mari de Monique (malade). Ensuite, chez le marbrier (pour la tombe des parents).

Pédicure 10 h 30. L’aprèms, 17 h 30 : Dr Lablanchy me donne un mot pour un confrère de Neuilly (les jambes et les reins). Lecture : Yéti (R. Messmer).

30° 16 h, balcon et grenier. Trouvé dans la nuit, couché, la solution du Nez – Nez rouge.

13 h Neumann, dentiste. Plus mal, enfin.

À déjeuner : Mme Mariot.

Regardé à la télé un « Hamlet » (Zeffirelli).

Dentisse 18 h.

Pas et peu dormi. Fatigué. Retrouvé « Le Nez » de Gogol cherché depuis 10 à 15 jours (le temps que j’écrive mon « Nez »). A relire (pour voir les ressemblances et les dissemblances).

Pluie le matin. Retour de vacances des Gilbert. Lecture : Le Manteau (Gogol).

Lecture : Le Horla (Maupassant).

Fini le G. Guy (« L’autre pays, le seul »). Attachant, à la longue.

Mme Léon venue pour quelques jours. Tension 13/8.
Lecture : J. Renard (le Journal) lu par Fred (dessinateur de BD). T.B. (Reçu de Michel Pagnoux.)

10 h avec Beï, hôpital américain de Neuilly. Dr Nys. Radio. Rien d’important. Faire faire kiné. Rentrés 14 h.

Déjeuner à la pizza Custine avec Roger Harris qui retourne mardi à Auroville (il y est prof d’anglais). Lui ai donné l’ordi Olivetti : il en paraît très content. Anne Riquier prépare un second livre sur les Tibétains.

Avec Mme Léon et Beï, au restau place Clichy (Bofinger). Bien sans plus.

Réveillé 5 h, dépressif et fatigué. Essayé de téléphoner à H. Poncet mon éditeur. Personne ne répond. À 17 h JJ Lerrant finit par l’avoir dans l’aprèms. « Que Joffroy ne se fasse pas de souci. Je n’ai pas changé de projet. Il y a du retard, l’engorgement de la rentrée… Épreuves début octobre ou fin septembre. Ça sortira en janvier ». L’illustration ne lui paraît pas nécessaire.

Kiné (pour la 1ère fois) puis chez Clerc. Déjeuner au restau des Oâsins. Lecture : J.P. Campagne (Papillon dans l’oreille de l’éléphant).

Avec Élise Aimé, Daniel Chalmel et Beï, dîné au vietnamien Custine. Très bon. D. me dit qu’il a « fait une bêtise » – de la prison. Beï, sans savoir, remarque qu’il a « quelque chose de ? ». Son au revoir ressemble à un adieu.

Parti à Montreuil pour un spectacle de Karima. Trompé de chemin. Rentré. B. a bu, etc., etc.

Kiné 10 h 30. B. tombée cette nuit. Dit que c’est une crise de somnambulisme.

Vers 19 h superbe arc-en-ciel au N.E. – complet.

N’entendant plus avec mon appareil, je vais chez l’audioprothésiste à la Mutuelle – et n’entend pas davantage. Lecture : Lunes noires, de Michel H., ami ou relation de Cl. Ernzen. Il a tout lu et en fait une priapée d’adolescent frustré.

Kiné 10 h 30. 20 h 30 Montreuil. « La Femme de chambre » à la Guillotine rue Robespierre. Vu Karima (scénographe) et Gilles Lacombe.
Lecture : Norton Cru (Du témoignage).

13 h 30 cimetière Montmartre. 2e Jahrzeit pour Béa, avec Beï et les Gilbert et des amis et parents. Rentré fatigué. Pas allé voter (quinquennat).

15 h 30 Clerc à la maison. Révision d’un texte sur la Cappadoce. Bonne atmosphère.

10 h 30 kiné. 15 h 15 chez Labranchy – qui me donne d’autres médics et m’ordonne une prise de sang. Pense qu’il s’agit d’une histoire d’hormones. 20 h 30 à pied et en bus pour revenir de la rue des Bellesfeuilles (grève du métro).

Prise de sang matin.

Lecture : Le Cercle des menteurs (Carrière).

Kiné 10 h 30. Dentisse 12 h 30.

Cdf vers 18 h de Rognoni. Ne voit plus grand chose sans loupe lumineuse. Ne peut plus lire que les titres des journaux. Va quitter son patelin pour Fécamp en novembre (surtout, dit-il, à cause de ses deux bergers allemands).
Dîner chez les Gilbert (Seder de Roch Hachana) avec Manu, ses filles et nous, plus un peintre décorateur israélien).

17 h à Montreuil pour l’anniversaire de Cl. Reznik. Marie-France, Gilles, Patricia…

Lecture : Témoigner. Paroles de la Shoah (Flammarion).

Kiné 10 h 30. Ophtalmo rue Rochechouart (Mme Berche). 14 h. Nouvelles lunettes.

14 h 45 chez Vermandel. Me vaccine contre la grippe. (M’envoie consulter Delmas à la suite d’une analyse où le PSA est élevé. Coup dur au moral.)

Mauvaise nuit. Mauvais matin. À la Mutuelle, commandé lunettes (de près) puis fait rajuster mes « aides auditives » par l’audioprothésiste.

Froid. 10 h 30 kiné. Léger mieux dans la marche. 15 h 30 dentisse.

Rue Custine : défilé des « vendanges » : tambours, confréries vineuses, échassiers, fiacres, moutons, ânes, dromadaire, etc. et la pluie.

Pluie. 16 h cherché lunettes à la Mutu. 17 h dentiste.
Yom Kippour : le jeûne (pas suivi, oublié). Lecture : P.L. Courier (Pamphlets).

Mal dormi. Mal fichu. Tension prise à la pharmacie 18-10. Tél. au médecin (Vermandel). Prise de Lysanxia.

10 h Dr Lablanchy. Une autre ordonnance. 14 h Vermandel. Continuer le Lysanxia. Le revoir dans 8 jours. Vermandel m’« interdit » de renoncer au tabac. Il faut être en bonne santé pour l’oser. 19 h Delmas Bichat. Questions réponses. Toucher anal. Revenir en avril (après analyses). Soulagement général – inexprimable. Je m’étais vu déjà fichu. Cdf de Christopher Greicke (Mongolie). Il est loin : Autriche ou Népal. Il a 2 enfants et de grands projets – auxquels il me convie… Cantero, notre ami docteur, rentre à Paris ces jours-ci. Le voir.

Pluie.

Soleil. Beau ciel. 15 h visite des entrepreneurs qui feront le ravalement du bâtiment

14 h Vermandel. 14,5/8. Du mieux, dit-il. Ne pas s’inquiéter de mes incontinences.

Courses à la Mutuelle : lunettes, oreilles, médics.

Très déprimé. Avec Beï, sous la pluie, au vernissage des Indépendants. Après dîner, grosse bagarre de Beï avec les Gilbert – hélas.

Cdf à Gatti pour le manuscrit : il serait dans sa maison inondée (Pianceretto). Parle du « bon vieux temps ». Un peu travaillé dans l’aprèms.

Menaces de tentative de suicide ! Cdf de Peter qui trouve le roman de Th. Harlan « impressionnant ».

Ça continue. Pris quelques résolutions : Prades, avocasseries. Aller voir les Gilbert malgré l’interdiction. Plombier rafistolant le lavabo de la s. de b.

Léger mieux : travailloté dans la matinée. Dr Morel 17 h 15 avec Beï. Il est perplexe. Forte tension 17/9.

Cette nuit, je me suis vu au Kremlin – en Staline ! Dr Vermandel. RAS. Tension en baisse.

Soleil. André-Jean Le Floch (mer de Chine) m’envoie son livre « Sillages humanitaires ». Répondu. Travailloté à la fin de l’aprèms.

19 h Cdf de Frédéric Meyer, cousin, fils de Jean-Paul M., le cuisinier de Grenoble. Il a 44 ans et sait beaucoup de choses en toutes choses (surtout la Kabbale, etc.). Il est flic municipal à La Tour du Pin.

Cdf de Geoffroy Crunelle (Bretagne). Il avance dans ses Maufrais, me parle de Ph. Jamain (que je vais voir) et même son site Gerstein. M’invite lui aussi à venir passer quelques jours avec lui (comme les Chevalier).
À 21 h, chez Anne Griset, bd St-Germain, anniversaire de Joëlle Hocquard 60 ans. 40 à 50 personnes. Stéphane, JJH, Joxe.

Décidé d’aller prendre un peu de vacances chez Ariane, à partir de mardi après-midi.

Cette nuit, grand vent. Plus tard, pluie. Vers 14 h « Hommes et Plantes », rue de Grenelle, Joëlle Hocquard. 2 nouvelles à taper.

Accompagné Beï à la gare de Lyon (pour La Seyne). Moi l’aprèms (pour Perpignan) avec Jacqueline comme chauffeur. Grand retard du train. Lu « Typhon » (Conrad). Près d’une heure de retard, dû aux intempéries d’hier. Ariane à la gare. 22 h 22.

Soleil. Le soir, à la télé, revu le film de Gus (G. Raynal) « Adieu la vie, adieu l’amour ». Marion partie passer quelques jours chez son père (Clément et au Portugal avec son équipe de rugby).

Très déprimé. Froid. Temps gris. Arrivée de Michel. Longue conversation sur le bouddhisme, les temps actuels, etc.

Encore plus mal qu’hier. 51 ? Peut-être. Vent. Lecture l’aprèms : Van Gulik (L’énigme du clou chinois). Cdf à JJ Lerrant pour lui donner le n° de tél d’ici – si l’éditeur Poncet me cherchait. Téléphoné Vermandel. Tension toujours élevée.

Retéléphoné à Vermandel, puis à Morel. On change un peu les médics. L’aprèms, avec Ariane, un tour en ville. Arrivée de Michel – « chargé ».

Retour du Clément (du Portugal). Tension en baisse 14/8. De la nouvelle des Ré, Michel : « Je me suis régalé, c’est incisif et juste ; L’épisode du train est inattendu… Et puis, il y a de l’humour ».

Sorti. Courses et vu Cathy Lask. Aprèms : orage de grêle.

Allé au marché avec Ariane. Vu mon bouquiniste en proie à un 2e roman.

Allé voir Alex (Lask) retour de Paris. Cdf de JJ Lerrant. L’éditeur a mal au dos. Tension 16/9.

T. 13/8

14/8

14/8

Mal dormi. Mal réveillé. Au restau chinois avec les Lask, Michel, Ariane et moi (Clément est chez son père). Difficilement suivi les choses. 12,5/8.
Travailloté sur les titres du livre et leur répartition.

Mal, fuites. Porté à Alex les textes à lire. Téléphoné à Vermandel. Continuer. Cdf de Michel Blum, avocat dans le procès de Beï, veut reprendre l’affaire à cause d’une nouvelle jurisprudence. Lettre de Peter (Kunze) qui est à Paris – lettre amicale, affectueuse même.

Au marché. Soleil.
Lecture : Le Grand Meaulnes (prêté par Clément). Michel m’apporte ses carnets de croquis (pour l’éventuelle illustration d’un texte). L’artiste est bien là.

Lettre de Vivienne Mela, accompagnée d’un petit conte. Livre de Jean Diwo (« les Chevaux de Saint-Marc »). 13/8.

Pain, tabac, visite chez Alex. Froid clair. Parlé à Clément « en grand-père et en ami » (le travail au lycée surtout). Vers 18 h. Cartes postales à Vivienne Mela et à Georges (Samarkos). 12/7.

Froid. Fin de ? qui me suggère de consulter un confrère local. 12/ 8.

Dr Vilalta prescrit Xanax (un anxiolytique). Tension 12/7. Une partie de l’aprèms devant le feu entretenu par Michel.

Vers 17 h, petite promenade dans les rues vers la campagne. Villas et feuilles mortes. Agréable (avec Ariane et Michel). En tout et pour tout, j’aurai lu « Le Grand Meaulnes » (4 jours !), feuilleté le dico des synonymes (10’) et ouvert « Trois hommes dans un bateau ». T. 13/8 (vers 20 h).

12/8.

Mal fichu. Froid. Pas allé au marché cette fois. Fait les courses avec Ariane au « Super U ». Un plein chariot. Puis avec elle chez le dentiste (Bernard Guillois).
La mère de l’ancienne femme de ménage d’Ariane (Béatrice) m’a donné le petit livre de son père, républicain espagnol. 13,8 (vers 21 h).

Un peu mieux. L’aprèms, petit tour autour du quartier. 12/8.

Plus mal. À prendre, selon Vilalta, plus de Xanax et moins d’O. 12/7.

11,5/8.

Mal fichu. Petite promenade avec Ariane et Michel. Soleil.
Lecture : fini « 3 hommes dans un bateau » qui ne m’amuse plus.

11,5/8. Soleil.
Lecture : G. Sand (« François le Champi »). Jamais lu. Mieux que je ne croyais.

12/8

Au marché. Courses. Vu le bouquiniste. Tenu son stand pendant ½ heure. Vendu pour 70 F. Passé chez Lask. L’aprèms, allé au Super U avec Ariane. Les achats de la semaine. Vers 21 h, Cdf de Weisenfeld (Hambourg). Le bruit court qu’une Française prépare un film sur K.G. Se renseignera (Vidler, Brayard).

Mauvais réveil. Déjà fatigué. 12/7

Eu Florent Brayard au téléphone : me confirme l’info de Weisenfeld. La cinéaste serait ? (Brayard est sous médicaments pour la même chose que moi : dépression.)
Suivent Cdf de St. Vidler (pour LG), à Joëlle Hocquard (pour les 13 Assis), puis encore Weisenfeld. Cdf de Beï : la grand-mère Evanou ne sera opérée qu’en janvier. Je repartirai d’ici lundi ou mardi, Beï le dimanche.
Lecture : « Mieux vaut en rire » (Roald Dahl). Insignifiant.

Triste. Allé vers 18 h à une expo de peinture, avec A et Michel, dans un petit café. Bu un verre de punch. Resté las et triste.

78 ans. Surprise : ils me font la fête avec un gâteau et un livre cadeau – tous les 4.
Avec Ariane, cherché à la gare mon billet de retour pour mardi matin.

Lecture : La Terre du liège (Ludovic Masson). Moyen.

12/7

Michel me conduit à Perpignan. Le train de Paris a 30’ de retard. Rattrapé en chemin. Austerlitz. Gilbert.

Chez Vermandel. 13/7. Lu le « jugement défavorablement » prononcé par je ne sais quelle institution sur le scénario KG de Vidler. Une volée de bois vert.

Lecture : Biographie des regrets éternels (Chine). Des anecdotes…

Réveillé à 2 h. Mal rendormi. Vaseux.

Arc-en-ciel vers 17 h. Un peu de pluie. Température extérieure : 14.

Travaillé plus d’une heure ! au livre (Nazardes).

Nicole (Piantanida) et Gilles (Lacombe) viennent nous chercher à midi trente, à l’improviste. On avait déjà déjeuné. On les a accompagnés aux Négociants.

Chez le Dr Morel : changement d’antidépresseurs (Effexor).

Mieux. Tension : 14,5/9. Recherches (téléphoniques) sur l’archivage des papiers laissés par les écrivains. Moins fatigué que d’ordinaire. La guérison en marche ?

Cdf de Jean Mailland, de Rognoni. Comment je vais ? Numéroté les 233 pages des « 13 Assis » avant de les faire photocopier. T. 15/9.

Discussion à propos des Gilbert – de Marie-Christine Woignier et de Philippe, etc.
Lecture : Les Secrets de l’Exode, l’origine égyptienne des Hébreux. Passionnant.

Dentiste : Neumann. Dernière consultation. Gratuite.
Dépression : après un mieux très sensible, ça recommence.

T. 14,5/8,5

Visite de Philippe Jamain, qui prépare un film sur Edgar Maufrais. Ami de Georges Crunelle. Interview amicale.

Lecture : Esthétique de la langue française (Gourmont). Déçu.

Mal fichu toute la journée.

La grande table du salon pour 2…

Annulé le voyage du Nouvel an à Prades : Beï malade (nouveau virus).

Froid (sec).

Lecture : Le Très-Haut (Blanchot).

Même chose qu’à Noël. Le court réveillon face à face.